Contrairement à la situation dans plusieurs pays du monde arabe, «Ici les choses changent doucement mais sûrement», a-t-souligné lors d'une rencontre avec la presse, en marge du Festival international du Film de Marrakech auquel un hommage lui a été rendu samedi.
Il s'est dit honoré de cet hommage, reçu dans un pays qu'il adore et y compte beaucoup d'amis, étant toujours sous le poids de l'accueil chaleureux du public, la preuve que ses films sont regardés dans le monde arabe.
Il a qualifié de «formidable» son expérience en tant que jury court métrage du festival de Marrakech qui «offre l'opportunité de regarder beaucoup de films que l'on ne peut pas voir ailleurs».
Outre Marrakech, où il est déjà venu en tant que président du jury de la section court Métrage (2003), Jeremy Irons se remémore encore avec plaisir ses visites précédentes au Royaume dans le cadre de deux tournages, où il a pu découvrir Essaouira, d'où il était possible de se rendre au désert et apprécier ses grandes dunes, et Fès qui reste sa préférée. «C'est une ville que j'adore», a souligné le réalisateur qui avoue une fascination pour la cité impériale.
Jeremy Irons compte une riche carrière de plus de trente ans qui lui ont valu le mérite de figurer comme l'un des acteurs les plus aimés des cinéphiles partout dans le monde.
Celui qui a la réputation de justesse de jeu et d'une profondeur d'interprétation, a expliqué qu'il tient toujours à préparer ses rôles en opérant «un voyage à l'intérieur» du personnage.
Il côtoya de grandes figures du monde de la réalisation, en incarnant, notamment, le rôle d'un missionnaire jésuite dans «The Mission», de Roland Joffé, interprétant le double rôle des jumeaux gynécologues dans le film Faux-semblants (Dead Ringers) de David Cronenberg, ou encore le personnage d'un homme politique qui tombe amoureux dans le film «Damage» de Louis Malle.