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«Le Maroc, qui a considérablement évolué ces dernières années, a toujours été un pays de tolérance et de l'Etat de Droit, à la faveur de réalisations d'envergure mises en oeuvre ces 15 dernières années, notamment en matière de réconciliation - un processus qui demeure unique en son genre dans le monde arabe - et plus récemment à travers l'adoption historique d'un projet de loi sur la justice militaire,» a souligné Peter Pham dans une déclaration à la MAP.
«Des avancées réelles qui ne sont pas le fait du simple hasard mais émanant d'une vision et d'une évolution pacifique et volontariste menée de l'intérieur», a-t-il dit.
Pour l'expert américain, c'est un fait, le Maroc s'oriente résolument vers une plus grande consolidation de la primauté du droit et du respect des Droits de l'Homme.
Paradoxalement, s'étonne-t-il, «ceux qui sont prompts à la critique, sont ceux-là même qui circulent librement dans le pays, y prennent des vacances, retournent dans leur ONG pour y rédiger des rapports biaisés», les défiant «de pouvoir visiter par exemple, les camps de Tindouf, en Algérie, et encore moins de pouvoir établir un rapport sur la situation catastrophique qui y prévaut!».
Cependant, «extrémistes et terroristes, eux, ont un libre accès à Tindouf, une faveur dont ne peuvent se prévaloir les experts indépendants des droits de l'Homme». Toutefois, poursuit-il, cet accès dans des camps sous haute surveillance, de groupes comme le Mujao qui ont pu kidnapper trois humanitaires européens, les emmener au Mali à travers les frontières algériennes et réclamer une rançon, laisse perplexe», en s'interrogeant sur «les collusions derrière ces actes criminels».
Il est manifeste que des «liens existent entre certains groupes dont le seul but est de destabiliser non seulement le Maghreb mais également la région du Sahel».
