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Lors de cette rencontre, organisée par le Conseil régional de Gharb-Chrarda-Beni Hssen, en partenariat avec l'Office régional d'investissement et l'Agence du bassin hydraulique du Sebou, les différents intervenants ont été unanimes à souligner la nécessité d'adopter une approche participative et concertée pour élaborer une stratégie hydraulique régionale efficace.
Cette journée d'étude tire son importance de la disposition du Maroc à s'engager dans l'expérience de la régionalisation avancée, a indiqué la ministre déléguée chargée de l'Eau, Charafat Afilal, estimant qu'une telle rencontre est de nature à enrichir les débats en la matière.
Pour la ministre, cette manifestation offre également l'occasion d'évaluer les réalisations dans la région du Gharb-Chrarda-Beni Hssen en matière de ressources hydriques et de s'arrêter sur les défis, avec les différents intervenants, pour penser de nouvelles solutions et mesures visant à développer ce secteur vital.
Par ailleurs, Charaf Afilal a rappelé que le Maroc a lancé, dans le souci de faire face à ces défis, deux stratégies visant à donner une forte dynamique aux secteurs de l'eau et de l'agriculture en l'occurrence le Plan Maroc vert et la stratégie nationale de l'eau, notant que la région du Gharb-Chrarda-Beni Hssen bénéficie d'une attention particulière dans le cadre de ces programmes.
C'est ainsi qu'il a été procédé à la réalisation de deux grands barrages au niveau des Oueds Sebou et Baht à savoir Mdaz et Ouljet Soltan avec une capacité globale d'environ 1200 millions de m3 ce qui augmentera la capacité de stockage du bassin de Sebou de près de 20%.
La ministre a, par ailleurs, estimé que la création d'une délégation de l'Agence du bassin de Sebou à Kénitra, qui est en phase finale, aura un impact positif en matière d'accompagnement des efforts déployés au niveau de la province et la région dans son ensemble.
De son côté, Zineb El Adaoui, wali de la région du Gharb-Chrarda-Beni Hssen et gouverneur de la province de Kénitra, a souligné l'importance de cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre des initiatives de communication auxquelles tient profondément le Conseil de la région et ses partenaires, dans le but de consolider la culture de dialogue et de concertation et la mise en place d'une plate forme pour l'encadrement de l'action de développement selon des bases scientifiques privilégiant, d'une part, les mécanismes de diagnostic de l'espace, et d'autre part, une approche participative avec l'ensemble des acteurs concernés par la question de la gestion de l'espace dans cette région riche en potentiels naturels et en ressources humaines.
Pour faire face aux défis auxquels le secteur hydrique est confronté et consolider les acquis réalisés en la matière, il est nécessaire, a-t-elle dit, d'adopter des plans faisant preuve d'efficience et d'efficacité en vue de définir des objectifs opérationnels à même d'assurer la sécurité hydrique.
Il est également question, selon Zineb El Adaoui, de mener les études relatives à la protection contre les inondations, de hâter la construction des stations de purification et de mettre à niveau le secteur de traitement des déchets.
Le président du Conseil de la région, Mekki Zizi, a, pour sa part, mis en exergue l'importance du contrôle des ressources hydriques pour la sécurité alimentaire et l'amélioration de la productivité agricole, ajoutant que le Maroc est appelé à asseoir un modèle de gouvernance fondé sur la durabilité et la rationalisation de ses ressources en eau.
