Le PSG «c'est un peu la famille»

Les forfaits du PSG avantagent-ils le Barça ?
«Ils ont des forfaits, on ne peut pas le nier. Mais sans Ibrahimovic, ils nous ont battus (3-2), et avec lui, on les a battus (3-1). Il leur manque des joueurs importants pour eux mais ils ont un bon effectif et ils vont sans aucun doute nous poser des problèmes».

L'absence de Dani Alves conditionne-t-elle votre équipe ?
«Dani est un joueur important pour nous, les minutes qu'il a jouées l'indiquent. Mais on a un effectif très bon et très large et les options que j'ai me donne des garanties. Le profil de chaque joueur conditionne la configuration de l'équipe, mais j'ai confiance en chacun de mes joueurs».

Votre équipe a-t-elle mûri depuis sa défaite au Parc des Princes fin septembre ?
«Mûri, non; on est juste un peu plus âgés (sourire). Ce match n'avait pas été bon en termes de résultat mais nous avions été très proches d'un nul, avec notamment des occasions nettes en fin de partie. C'était un match perfectible, surtout dans le secteur défensif. Il y avait des circonstances similaires au match de demain, avec des forfaits des deux côtés».

Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre équipe ?
«Tout, tout me plaît. On doit s'améliorer, c'est évident, c'est l'objectif que nous avons en tant qu'équipe. Nous allons aborder la partie comme d'habitude: entrer dans le match pour essayer de la gagner, en oubliant que c'est un match à élimination directe, et en sachant qu'en face il y a un adversaire de qualité».

Un adversaire qui s'est montré très solide contre Chelsea...
«C'est un peu la famille, on a joué plusieurs fois contre le PSG ces dernières années. Ils ont montré que c'était une très bonne équipe en phase de groupes, j'avais dit dès le début que je la considérais comme un prétendant au titre. Le fait d'éliminer Chelsea l'a montré. C'est une confrontation très ouverte, et passionnante pour les deux équipes. Le PSG est capable de jouer des attaques placées, mais aussi en contre-attaque, avec beaucoup de vitesse, et ils sont forts sur coups de pied arrêtés. Il y a beaucoup de choses similaires dans notre équipe. Aucune équipe ne s'est imposée clairement dans les deux matches précédents. Nous allons tenter de nous améliorer pour les déséquilibrer davantage».

Comment jugez-vous Jérémy Mathieu ?
«Il représente un des grandes recrutements de la saison. Il nous apporte beaucoup, à une position difficile historiquement au Barça, en raison des responsabilités et du poids d'être défenseur central du Barça. Je suis très content de ses performances et de son professionnalisme».

Qu'avez-vous pensé de l'énervement de Neymar sur le banc samedi à Séville (2-2) après son remplacement ?
«Je n'ai pas vu les images. Comme entraîneur, je sais que tous les joueurs veulent être sur le terrain. Les joueurs doivent savoir que je suis l'entraîneur et que c'est moi qui prends les décisions. A partir de là, chacun peut faire ses spéculations et penser ce qu'il veut».

Regrettez-vous et êtes-vous surpris que l'énervement d'un joueur concentre l'attention avant un match si important ?
«On est le 14 avril, c'est l'anniversaire de ma mère, j'en profite pour la féliciter. Un 14 avril, rien ne me surprends plus (rires) !