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Le but est d'identifier l'intérêt spécifique que représenterait le développement d'actions conjointes pour la coopération des services répressifs dans la lutte contre le trafic illicite d'armes, a indiqué Dimitris Avramopoulos qui répondait au nom de la Commission européenne à une question écrite d'un eurodéputé sur la capacité des terroristes à se procurer des armes de guerre au sein de l'UE.
Le commissaire européen a ajouté qu'un tel dialogue pourrait conduire à la mise au point d'un plan d'action visant à réduire les risques liés aux armes auxquels sont exposés les citoyens, notamment au moyen de la lutte contre le trafic illicite d'armes à feu.
Il a souligné à ce propos que l'UE, dans le cadre de la politique européenne de voisinage (PEV) et de sa politique étrangère commune, s'emploie avec ses voisins à fermer les itinéraires empruntés pour le trafic d'armes et à gérer de façon responsable les stocks d'armes militaires.
Le commissaire européen a rappelé que l'UE a adopté en 2013 une stratégie de lutte contre le trafic illicite d'armes et que la Commission européenne a lancé l'an passé, sur la base de cette stratégie, une évaluation des pratiques actuelles dans l'UE en vue de déterminer les mesures les plus appropriées pour prévenir, décourager, détecter et déjouer le trafic illicite d'armes.
Le trafic illicite d'armes à feu représente une menace croissante pour la sécurité des citoyens de l'UE et un commerce lucratif pour les bandes criminelles organisées.
Environ 80 millions d'armes à feu civiles circuleraient légalement dans l'UE et plus d'un demi-million signalées perdues ou volées demeurent introuvables. Parmi les 28 Etats membres de l'UE, c'est la Finlande qui détient le plus grand nombre d'armes à feu avec 45,3 armes pour 100 habitants.
Dans l'UE, le nombre de victimes d'homicide par arme à feu est estimé à un millier par an et celui des suicides par arme à feu s'élève à plus de 4.000 annuellement.
