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El Yazami : «La vie sur terre est irrémédiablement menacée à cause des changements climatiques»

La prochaine édition de la conférence des Nations unies sur le climat (COP22), prévue en novembre prochain à Marrakech, sera celle de l’action et de la mise en œuvre de l’accord de Paris, a indiqué le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Driss El Yazami.

  El Yazami : «La vie sur terre est irrémédiablement menacée à cause des changements climatiques»
La COP22 sera une occasion de renforcer la prise de conscience de la société marocaine quant aux enjeux de l'environnement et de consolider les relations de la société civile sur le plan national et international, a précisé le président du CNDH. Ph :

Le combat contre les conséquences des changements climatiques est une action internationale, nationale et locale, a souligné vendredi à Fès, Driss El Yazami, également membre du comité national de pilotage de la COP22, chargé du pôle de la société civile.

S’exprimant à l’ouverture d’un colloque international sous le thème «les changements climatiques et la sécurité hydrique», organisé les 3 et 4 juin par la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Fès (FSJES), Driss El Yazami a avertit que «la vie sur terre est irrémédiablement menacée à cause des changements climatiques».

La COP22 sera aussi une occasion de renforcer la prise de conscience de la société marocaine quant aux enjeux de l'environnement et de consolider les relations de la société civile sur le plan national et international, a précisé le président du CNDH, notant qu’elle permettra également aux conseils régionaux et communaux d’élaborer des plans d’action relatifs à la protection de l’environnement.

Driss El Yazami a, dans ce cadre, insisté sur l’établissement des plateformes de débat et de discussions sur les changements climatiques entre les conseils régionaux et communaux, les universités et la société civile, soulignant l’importance de la Conférence des pays riverains de la méditerranée (MED COP 22) prévue les 18 et 19 juillet prochain à Tanger.

De son côté, le chef de département de l’économie et de gestion à la FSJES, Mohamed Nmili, a souligné l’importance et l’actualité de la thématique débattue tout en mettant l’accent sur les nombreuses conséquences des changements climatiques particulièrement la sécheresse, les inondations et l’accentuation du phénomène d’émigration. 

Mohamed Nmili a, également, abordé l’impact de l’insécurité hydrique sur le secteur agricole et l’eau potable tout en plaidant pour la mise en place des stratégies et des actions prospectives pour réduire l’impact catastrophique des changements climatiques.

Ce colloque qui réunit des économistes, des juristes, des décideurs et des experts marocains et étrangers se penchera sur des questions relatives à la sécurité hydrique, ses enjeux et ses aspects juridiques, économiques et techniques ainsi que les solutions innovantes et les mesures réglementaires et économiques à même de garantir la sécurité des ressources en eau, et les actions de sensibilisation à la problématique de la sécurité hydrique.

 Initiée par le Laboratoire de coordination des études et des recherches en analyses et prévisions économiques (CERAPE) en partenariat avec le Centre d’études de développement international et des mouvements économiques et sociaux-Paris et l’Association Moultaka des jeunes pour le développement, cette rencontre porte sur plusieurs axes dont «Outils de gouvernance et sécurité hydrique», «Outils d’évaluation et de surveillance de la sécurité hydrique», «Economie d’eau : concepts et théories», «Politique d’eau et réglementation», «Sécurité hydrique et développement durable» et «Critères de définition de la sécurité hydrique». 

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