Plus de 65 milliards de DH d’investissements prévus

Ces investissements concernent la réalisation et le développement des différentes phases de ce complexe industriel et portuaire intégré, constitué d’infrastructures portuaires en zone
franche (en cours de constructions), d’une plateforme industrielle franche sur une superficie de 1.500 hectares (à l'étude) et d’une zone de développement en dehors de la zone franche sur une superficie d’environ 2.500 hectares.
Selon le ministère de l'Économie et des finances, ce projet ,qui s’inscrit dans la stratégie de la mise en valeur de la région de l’Oriental, permettra la création de 100.000 à 115.000 emplois directs, indirects et induits à l’horizon
2034. Via ses différentes activités, le complexe générerait une valeur ajoutée de 25 à 29 milliards de DH à l’horizon 2034 et des revenus au Trésor entre 15 et 22 milliards de DH sur la période 2021-2034.
Rappelons que la première phase de ce projet (environ 10 milliards de DH d'investissement), à réaliser à l’horizon 2021, est constituée de 7,3 km de quais pour conteneurs (10 à 12 millions d’équivalent vingt pieds),  5 postes d’hydrocarbures (40 à 50 millions de tonnes) et 320 ml de quai à charbon (7 à 8 millions de tonnes). Le financement sera assuré par fonds propres (4,6 milliards de DH) et par emprunts (5,3 milliards de DH) mobilisés auprès de bailleurs de fonds étrangers. Et c’est le consortium constitué par le marocain SGTM, le turc STFA et le luxembourgeois Jan De Nul (JDN) qui a remporté le marché de la première phase du projet Nador West Med, suite à l’appel d’offres international lancé en 2015.