Selon cette étude, quatre régions ont enregistré des taux de croissance largement supérieurs à la moyenne nationale (4,5%). Il s’agit des régions de Dakhla-Oued-Ed Dahab (16,5%), de Laâyoune-Saguia al Hamra (10,2%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (7,9%) et de Casablanca-Settat (7%). Deux régions ont marqué des taux de croissance proches de la moyenne nationale ; il s’agit de Béni Mellal-Khénifra (4,3%) et de Guelmim-Oued Noun (4,1%), alors que les autres régions présentent des taux de croissance entre 2,2% (région de Rabat-Salé-Kénitra) et -0,1% (région de Fès- Meknès). Par ailleurs, près de la moitié de la croissance nationale (48,1%) est à mettre à l’actif de la région de Casablanca-Settat dont la contribution à la croissance du PIB est de 2,2 points. Les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et de Rabat-Salé-Kénitra participent pour 25% à la croissance du PIB en volume, soit 1,2 point, avec 0,8 et 0,4 point respectivement. Les neuf régions restantes contribuent pour près d’un quart (26,9%) de la croissance enregistrée en 2015.
Selon cette même étude, et au niveau de la contribution régionale à la création du PIB, il faut noter que les deux régions de Casablanca-Settat et de Rabat-Salé-Kénitra ont créé près de la moitié de la richesse nationale (48,2% du PIB en valeur), avec 32,2% et 16% respectivement. Cinq régions ont généré 40,4% du PIB : la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec 10,1%, de Fès-Meknès avec 9%, de Marrakech-Safi avec 8,9%, de Souss-Massa avec 6,5% et de Béni Mellal-Khénifra avec 5,8%. Les régions de l’oriental, de Drâa-Tafilalet et les trois régions du sud n’ont contribué qu’à hauteur de 11,3% à la création de PIB en valeur, avec 4,8%, 2,6% et 3,9% respectivement. (Source HCP)