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L’association Afrique Culture Maroc tire la sonnette d’alarme

L’association Afrique Culture Maroc et le Collectif des Travailleurs Migrants au Maroc ont organisé une journée de réflexion sur l’accès à l’emploi des femmes migrantes et particulièrement des travailleuses domestiques, hier mercredi 26 avril à l’École de Gouvernance et d’Économie de Rabat.

L’association Afrique Culture Maroc tire la sonnette d’alarme
Cérémonie de remise de certificats à quelques femmes leaders communautaires, qui ont suivi une session de formation sur la législation nationale et internationale régissant leur travail.

 Cette journée qui a été l’occasion de faire un état des lieux sur la situation actuelle de cette catégorie des femmes au Maroc et de sensibiliser l’opinion publique nationale à ce sujet, s’est clôturée par l’émission de recommandations visant à améliorer les conditions de travail et de vie de ces femmes. Il s’agit principalement d’étendre les protections législatives existantes au travail domestique et de vulgariser, expliciter et diffuser toutes les lois et conventions internationales relatives au travail domestique pour lutter efficacement contre toutes formes d’exploitation. Les participants ont également appelé à sensibiliser les employeurs et lutter contre la forme informelle que prend souvent le travail domestique en faisant en sorte que l’ANAPEC devienne le seul et unique intermédiaire entre les travailleurs et les employés. Cette journée a également été marquée par la présentation d’une enquête sur la situation des travailleuses domestiques migrantes au Maroc. «Vue le manque de données sur les travailleuses domestiques migrantes, une enquête a été mené auprès de ces dernières pour connaitre leur situation socio-professionnelle. Au total plus de 380 femmes ont été interviewées sur Kenitra, Rabat, Casablanca, Marrakech et Tanger. D’après cette enquête, 39,22% de ces femmes sont sénégalaises, 23,28% ivoiriennes, 12.07% congolaises, 7.76% malienne, 6.03% guinéennes et 4.74% camerounaises. S’agissant de leur situation administrative, 62.88% d’entre elles ont des situations régulières grâce à l’opération de régularisation de 2014, 1.89% sont en cours de régularisation et 35.23% sont irrégulières. L’enquête révèle aussi que les salaires de ces femmes sont plutôt bas, puisque 27.56% touchent moins de 1000 DH, 45.28% perçoivent un salaire entre 1000 et 1500 DH, 21.26% ont un salaire entre 1600 et 2500 et seulement 5.91% de ces femmes touchent plus de 2.500 DH», ont affirmé les organisateurs.

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