Dans une déclaration à la MAP, Mohamed Sadiki a mis l’accent sur l’importance de la participation du Maroc au congrès constitutif ce cette Alliance, notant à cet égard que les deux tiers de la superficie du Royaume sont couverts par des terres arides et semi-arides et que l’examen de l’avant-projet de l’acte a eu lieu en 2015 à Marrakech.
Le Maroc présentera son expérience dans le cadre de cette Alliance à la lumière du Plan Maroc vert qui a apporté de nouveaux instruments afin de réaliser le développement agricole durable tout en préservant l’environnement et la diversité biologique, a-t-il ajouté.
Ce Plan a proposé des solutions au niveau de la production, du contrôle et de la bonne utilisation de l'eau et ce, pour relever les défis liés aux changements climatiques qui se posent dans les régions arides et semi-arides.
Dans ce sens, Mohamed Sadiki a passé en revue les techniques modernes d’irrigation, de contrôle de l'économie de l'eau, les moyens pour faire face aux problèmes d'érosion et d'autres pour la gestion des régions arides, soulignant que le Royaume partage ces techniques avec les pays il est lié par un partenariat spécial au niveau de la coopération Sud-Sud, et il est prêt pour mettre ses expertises à la disposition des Etats membres de l’Alliance.
Et d’ajouter que l'Alliance mondiale des terres arides, dont les orientations s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions de la COP22 à Marrakech, vise à promouvoir dans un cadre participatif commun, des visions et des initiatives pour faire face aux défis climatiques et développer le secteur agricole qui est le plus touché par les phénomène de la sécheresse et du changement climatique.
Treize pays ont signé ce jour le traité de l’Alliance, 25 autres sont intéressés par le sujet et l’adhésion reste ouverte pour tous les Etats dont 50% de la surface est couverte par des terres arides et semi-arides, a-t-il dit.