La croissance de l’économie nationale a ainsi ralenti à 1,2% au lieu de 4,5% en 2015. Ce tassement résulte de la baisse de 12,8% en volume de la valeur ajoutée agricole (non compris la pêche), contre une hausse de 11,9% en 2015, et de l’augmentation de 2,2% de la valeur ajoutée des activités non agricoles (1,8% une année plus tôt).
La demande intérieure a fortement soutenu l'activité économique. Sa contribution à la croissance du PIB s’est établie à 5,9 points, soit 3,8 de plus qu'en 2015.
Le dynamisme de l’investissement (+9,3%) et l’amélioration des dépenses de consommation des ménages (+3,4%) y sont pour beaucoup. A la faveur également d'une hausse de 2,1% de la consommation finale des administrations publiques, la demande intérieure a enregistré une croissance de 5,5% en volume en 2016 contre 1,9% l'année précédente.