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Le ministère de l'Education nationale s'allie à la Coalition marocaine pour l'eau

La convention de partenariat signée entre le ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle (ENF) et la Coalition marocaine pour l'eau (COALMA) vise à accompagner les efforts déployés par le Maroc pour la consécration du développement durable.

Le ministère de l'Education nationale s'allie à la Coalition marocaine pour l'eau
Le partenariat entre l’ENF et la COALMA s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de la formation professionnelle 2021. Ph : MAP

Une convention de partenariat pour «le développement des compétences dans les domaines de l'eau, de l'environnement et de l'assainissement» a été signée, mercredi à Rabat, entre le ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle (ENF) et la Coalition marocaine pour l'eau (COALMA).

Conclue par le ministre de l'Education nationale et de la formation professionnelle, Rachid Benmokhtar et la présidente de COALMA, Houria Tazi Sadeq, cette convention s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement des efforts déployés par le Maroc pour la consécration du développement durable et sa déclination dans les politiques publiques en tant que valeur fondamentale partagée par les différentes composantes de la société. 

Ces efforts ont été couronnés par l'organisation de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP22) à Marrakech en novembre dernier, qui a connu la participation du ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle dans le cadre de mise en œuvre de l'article 12 de l'accord de Paris qui a appelé les Etats membres à prendre les mesures nécessaires pour développer l'éducation et la formation dans les domaines liés aux changements climatiques, sensibiliser le citoyen à l'importance de la contribution publique à ce niveau et faciliter l'accès à l'information dans ce domaine.

Cette convention s'inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de la formation professionnelle 2021, qui vise l'adéquation de l'offre de la formation avec les besoins du tissu économique, y compris les métiers en relation avec les changements climatiques. 

Dans ce cadre, le département de la formation professionnelle (DFP) a procédé au lancement d'une étude sectorielle dans les domaines de l'environnement, de l'eau et de l'assainissement pour définir les besoins en compétences dans ce domaine et à l'élaboration des guides des professions et des métiers, des référentiels des métiers et des compétences et la mise en place de programmes de formation dans ce domaine.

Cette convention vise la mise en place d'un cadre de partenariat entre les deux parties dans le domaine de la sensibilisation et permettra au DFP de bénéficier de l'expertise de la COALMA pour le développement des secteurs de l'eau, de l'environnement et de l'assainissement, vu l'impact positif que ces actions auront sur l'économie nationale et sur sa transition en économie verte et intégrée, et ce par le biais de la réduction des effets sur l'environnement des activités économiques et humaines et la contribution à la préservation, à la valorisation et au rétablissement de la qualité ainsi que la lutte contre les changements climatiques.

Pour atteindre les objectifs de cette convention, la COALMA mettra son expertise à la disposition du DFP pour appuyer la réalisation des programmes élaborés par le DFP en partenariat avec la CGEM, les fédérations professionnelles et secteurs publics chargés de l'eau et de l'environnement.

Dans une déclaration à la presse, Rachid Benmokhtar a souligné que cette convention revêt une importance extrême vu qu'elle intervient après la Conférence de Marrakech qui a connu la participation du ministère, notant que la stratégie nationale de l'éducation et de la formation 2016-2021 vise à renforcer la formation professionnelle.

Il a dans ce contexte ajouté que le ministère accorde un intérêt particulier au secteur des énergies renouvelables, estimant que cette convention contribuera à la création de nouveaux emplois dans le domaine de l'assainissement.

Pour sa part, Houria Tazi Sadeq a relevé que toutes les parties ont consenti après la COP22 à passer à l'action en vue de valoriser l'importance de l'eau, une source vitale à cause de laquelle le nombre des immigrés dans le monde connaît un accroissement, affirmant que cette convention pourra contribuer aussi à la création de «métiers verts».

De son côté, le représentant de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Taoufik Cherradi, a exprimé son soutien à la stratégie de formation adoptée par le ministère de l'Education nationale et de la formation professionnelle, faisant savoir que la CGEM a des objectifs ambitieux concernant le secteur de l'assainissement et le besoin de financer les études sectorielles dans ce domaine.

La cérémonie de signature de cette convention s'est déroulée en présence des secrétaires généraux des Départements de la formation professionnelle, de l'Energie et des mines, de l'eau et de l'environnement, et de représentants de la CGEM, du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), l'Office chérifien des phosphates (OCP), l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) et l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II. 

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