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Un attentat au coeur de Londres fait "plusieurs victimes"

Un attentat a de nouveau frappé samedi soir le coeur de Londres, où plusieurs assaillants à bord d'une camionnette ont foncé dans la foule sur le London Bridge avant d'attaquer des passants au couteau, à 5 jours des législatives.

Un attentat au coeur de Londres fait "plusieurs victimes"
Ph. AFP

Au moins 20 blessés ont été hospitalisés dans 6 établissements différents, ont annoncé les services d'ambulance, qui ont également soigné des blessés plus légers sur place.

La police a indiqué qu'elle traitait ces violences comme "des actes de terrorisme". Il s'agit de la troisième attaque qui frappe la Grande-Bretagne en moins de trois mois.

Les policiers ont été appelés samedi peu après 21h00 GMT sur le London Bridge, dans le centre de la capitale britannique, des témoins faisant état d'un véhicule ayant foncé sur la foule.

La police des transports a fait état de "plusieurs victimes", sans préciser leur état, à la suite de cet événement "qui semble avoir impliqué un véhicule et un couteau".

La police londonienne a ensuite annoncé deux autres attaques, dans le quartier du marché de Borough Market, proche du pont, sur la rive sud de la Tamise, et à Vauxhall, toujours sur la rive sud. Cette dernière attaque s'est avérée ne pas être liée aux deux autres, traitées comme des "actes de terrorisme" par la police.

La Première ministre Theresa May avait peu auparavant évoqué un "possible acte de terrorisme" dans un communiqué.

"Des coups de feu ont été tirés" à Borough Market, a indiqué la police, alors qu'une photo prise par un passant montre deux hommes à terre, dont l'un, au moins, vêtu d'un pantalon à motifs camouflage, porte une ceinture équipée d'une série d'objets cylindriques pouvant faire penser à du matériel pour un attentat suicide

Le London Bridge devait rester fermé pour la nuit, et trois hôpitaux du centre de Londres ont été bouclés, selon des sources officielles.

Stations de métro et rue fermées, fêtards enfermés dans les bars et restaurants, voitures de police passant toutes sirènes hurlantes: ces deux sites touristiques sont passés de la fête au cauchemar peu après 22h00 samedi.

Le président français Emmanuel Macron a assuré dimanche que la France était "aux côtés du Royaume-Uni, tandis que le président américain Donald Trump a proposé son aide.

"Quoi que les Etats-Unis puissent faire pour apporter leur aide à Londres et au Royaume-Uni, nous sommes là - Nous sommes avec vous. Que Dieu vous benisse !", a écrit Donald Trump sur Twitter.

"Il n'existe aucune justification possible pour de tels actes barbares", a réagi le maire de Londres Sadiq Khan, le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn adressant lui ses "pensées" aux "victimes et leurs familles".

M. Khan a précisé qu'il participerait dans la matinée à une réunion d'urgence du gouvernement pour faire le point sur l'attaque.

Cet attentat est le troisième en moins de trois mois: le 22 mars, à Londres, un homme avait aussi foncé sur la foule sur le pont de Westminster, tuant quatre personnes avant de poignarder à mort un policier. L'assaillant, Khalid Masood, un Britannique converti à l'islam, avait été tué. Deux mois plus tard, un attentat a fait 22 morts et plus de 100 blessés le 22 mai à Manchester, lorsqu'un jeune Britannique d'origine libyenne s'est fait exploser à la sortie d'un concert de la chanteuse américaine Ariana Grande.

L'attentat de Manchester a été revendiqué par l'organisation jihadiste Etat islamique (EI).

Après Manchester, Mme May avait relevé à son maximum le niveau d'alerte terroriste, avant de le ramener samedi dernier au niveau "critique", soit celui d'un attentat "hautement probable".

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