Un passage remarquable de Majid Bekkas qui rappelle son premier passage à Tanjazz, il y a quelques années. Mais, cette fois-ci, en compagnie de Simo El Babarti et Amine Bliha, le trio était au complet et a mis le feu au Palais des Institutions Italiennes. Une nouvelle conception, avec des compositions originales en oriental jazz et african jazz. Ce qui n’est pas étranger à cet artiste qui ne cesse de nous surprendre et de fidéliser de plus en plus de fans à sa musique métissée dans un moule original. Un beau projet qui enrichit davantage sa carrière pleine de d’exploits, notamment son travail de longue haleine au festival Jazz au Chellah. Ce créateur de « L’African Gnaoua Blues »est, évidemment, considéré comme l’ambassadeur de cette nouvelle forme d’expression musicale issue de la musique spirituelle de transe gnaouie, mélangée au jazz et au blues de source africaine. Avec un très brillant parcours dans les plus grands festivals de jazz tels Montreux, Jazz à Vienne, Marciac,…en compagnie de musiciens virtuoses de renommée mondiale, il fut nominé au « Djongo d’Or » en 2004 pour son Album « Mogador », puis en 2015, il reçoit le Prix de l’Académie Charles Cros à Marseille pour l’Album « Al Qantara ». Mais, ce n’est pas tout, car la carrière de Majid Bekkas nous réserve, sans aucun doute, d’autres prouesses aussi surprenantes.
19ème Festival Tanjazz : Bekkas enchante et séduit
Avec son Oud, Guembri et Kalimb, Majid Bekkas a a pu créer une ambiance très festive à l’Auditorium du Palais des Institutions Italiennes, mêlant jazz aux sonorités orientales et africaines. En trio avec Simo El Babarti, au sax ténor et soprano, et Amine Bliha aux percussions, il a séduit le public de la 19e édition du Tanjazz.
Ouafaa Bennani
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22 Septembre 2018
À 12:30