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42 Soudanais d'Aquarius obtiennent le statut de réfugié en France

Quarante-deux ressortissants soudanais faisant partie d'un groupe de 78 migrants, qui étaient embarqués à bord du navire humanitaire Aquarius, ont obtenu vendredi le statut de réfugié à Lille (nord de la France) où ils avaient été accueillis en juillet dernier.

42 Soudanais d'Aquarius obtiennent le statut de réfugié en France

Répondant aux critères du droit d'asile, les 78 réfugiés s’étaient ajoutés, le 12 juillet, à 52 autres embarqués sur le navire Lifeline accueillis, une semaine auparavant, sur le territoire français.

Propriété de l’organisation SOS Méditerranée, l’Aquarius avait accosté le 17 juin à Valence (Espagne) avec 630 migrants à bord après que l’Italie, dont il était proche des côtes, lui a refusé l’accès à ses ports.

"Aujourd'hui, pour vous, c'est la fin d'un très long périple extrêmement difficile et douloureux et, nous l'espérons tous, le début d'une vie meilleure dans laquelle nous vous accompagnerons", a affirmé la maire de Lille, Martine Aubry, à l’adresse des 42 Soudanais.

Lors d’une cérémonie à la mairie, les intéressés, dont l’âge varie entre 18 et 32 ans, se sont vu remettre la décision de l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) leur reconnaissant le statut de réfugié, qui leur permettra d'obtenir une carte de résident pour 10 ans.

La France s'était engagée à accueillir quelque 130 réfugiés secourus en Méditerranée par l'Aquarius et le Lifeline (qui avait accosté le 27 juin au port de La Valette avec plus de 230 migrants), présentant cette décision comme un geste de solidarité à l'égard de l'Espagne et de Malte, tout en refusant toute remise en cause du droit imposant l'accueil dans le port sûr le plus proche.

Lors d'un Sommet tenu il y a quelques semaines, les dirigeants européens sont parvenus difficilement à un accord proposant des "centres contrôlés" pour les migrants secourus dans les eaux européennes, que les Etats membres mettraient en place "sur une base volontaire". Une distinction y serait faite "rapidement" entre migrants irréguliers et demandeurs d'asile.

L'accord propose aussi d'explorer une "nouvelle approche" controversée, avec la création de "plateformes de débarquement" en dehors de l'UE.

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