Près de 60 % des élèves du primaire dans les pays en développement ne parviennent pas à atteindre le seuil minimal de compétences devant être acquises. Ce défi est aujourd’hui d’autant plus complexe que les nouvelles technologies modifient rapidement les compétences nécessaires pour être compétitif sur le marché de l’emploi et accéder aux débouchés disponibles.
Cet enjeu est au cœur de la prochaine édition du Rapport sur le développement dans le monde de la Banque mondiale consacré aux mutations de la nature du travail. « Dans les régions du monde qui, comme l’Asie du Sud et l’Afrique subsaharienne, sont constituées en majorité d’une population jeune, cet enjeu impose d’accorder à l’enseignement des compétences numériques une place de premier plan », souligne l’institution.
D’ailleurs, on assiste de fait depuis quelques années à l’émergence de nombreuses initiatives visant à aider les jeunes à acquérir des compétences technologiques et à intégrer l’économie numérique mondiale.
En 2017, le Groupe de la Banque mondiale a par exemple lancé le programme XL Africa afin de soutenir les entrepreneurs numériques les plus prometteurs. « Sur les plus de 900 entreprises ayant postulé au programme, 20 start-up ont été retenues et ont pu bénéficier de capitaux d’un montant compris entre 250.000 et 1,5 million de dollars ».