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La petite Ana Leticia, née prématurément mardi et ne pesant que 1,7 kilos, a été placée en couveuse et son état de santé ainsi que celui de la mère Norma Maria de Oliveira ne prêtent pas à l’inquiétude, selon un communiqué de la maternité Octaviano Neves, repris par le site d’information en continu "G1". "Je suis des grossesses à risque de femmes âgées de 42 à 46 ans, mais c’est la première fois qui j’ai suivi la grossesse d’une patiente de plus de 50 ans", a affirmé la gynécologue et obstétricienne Rita de Cascia Amaral, qui a supervisé l’accouchement. "Elle est venue à moi l'année dernière avec ce désir d'être mère. Son cas était considéré comme une grossesse à haut risque. Lors de sa dernière visite médicale elle avait une pression artérielle élevée et on décidé de faire une césarienne", a poursuivi le médecin. Pour pouvoir devenir mère avec son compagnon de 45 ans, Norma a eu recours à une fécondation in vitro.
Dans des déclarations aux médias, l'heureuse maman a affirmé que dans sa quête de devenir mère, elle est même allée dans une clinique de fertilité humaine en Inde pour réaliser des fécondations in vitro.
Aujourd’hui, Norma se dit heureuse d’avoir réalisé un rêve qu’elle nourrissait depuis longtemps. "Je voulais avoir un enfant et je voulais qu'il ne traverse pas les difficultés que j'ai connues dans la vie", a-t-elle affirmé.
L’année dernière, le Conseil fédéral de la médecine a autorisé les femmes de plus de 50 ans à bénéficier d’inséminations artificielles, alors que, par le passé, cette technologie était réservée aux femmes dont les grossesses ne présentaient pas de risques.
