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L'importance de cette rencontre académique et scientifique apparaît en ce sens que cette double diplomation en droit international, est la première du genre dans l'histoire de la coopération académique et scientifique entre le Maroc et la France, à travers deux prestigieuses universités publiques.
L'un des moments forts de cette édition articulée autour du thème «La Mer, activités humaines et risques juridiques, analyse comparée euro-méditerranéenne», a été l'organisation de soutenances de mémoires de fin d'études au profit des étudiants de cette première promotion.
Se faisant, cette 2e «Summer School» vient conforter les efforts déployés en vue de doter la cité des Alizés d'une plateforme universitaire sachant qu'Essaouira jouit déjà d'une notoriété internationale, en termes d'organisation de rencontres scientifiques et académiques de haute facture.
Plusieurs académiciens présents à cette université d'été se sont félicités de l'excellence de l'organisation de ce rendez-vous, notant que cette «Summer School» dénote de la place et de la légitimité de cette cité dans l'enrichissement et la valorisation de la dynamique universitaire.
Avec cette formation, ajoutent-ils, Essaouira témoigne qu'elle demeure un véritable espace du savoir et de la connaissance, rappelant que cette cité dispose de tous les atouts pour s'ériger aussi en une destination universitaire de choix.
Ainsi, le professeur, Ilham Hamdai, coordinatrice du Master du Droit des échanges euro-méditerranéens à la Faculté de Droit Agdal relevant de l'Université Mohammed V de Rabat, a mis en avant la pertinence des activités programmées dans le cadre de cette université, relevant que «le challenge d'installer cette université d’été dans la durée et d’en faire un moment propice pour la réflexion et l’échange, a été gagné».
Tant par la thématique qu’elle s’est fixée cette année, que par la qualité des intervenants et des échanges intellectuels auxquels elle a donné lieu, cette université d’été a brillé par le niveau excellent des échanges scientifiques qui y ont eu lieu, a-t-elle dit.
Et de conclure que la participation de professionnels du droit, marocains et français, notamment les notaires à cette «Summer School», confirme l’attachement de ce Master à renforcer sa dimension professionnalisante.
A noter que cette formation se fixe pour objectif final de proposer sur le marché de l’emploi, des juristes de niveau supérieur spécialistes des questions de droit international et qui seront susceptibles par leur connaissance précise des enjeux économiques et politiques des relations entre l’Europe et le Maghreb, de prétendre à des fonctions de haut niveau dans les entreprises, les administrations et les organisations internationales, selon l'équipe pédagogique mixte en charges de ce Master.
A travers ce Master, l'Université Mohammed V et sa consœur de Bordeaux entendent œuvrer pour une compréhension des valeurs et de la culture qui sous-tendent les institutions juridiques participant ainsi que du respect mutuel entre populations relevant d’aires culturelles différentes.
Au menu figuraient des leçons inaugurales autour des thèmes entre autres, «la mer, objet du droit international comparé», «Le droit à la vue sur mer», «Littoral et construction», «Les frontières maritimes», «Interlude culturel : situation géographique du port d'Essaouira au 17e et 18e siècle», «Géopolitique de la Méditerranée, les droits», et «Crise alimentaire en Méditerranée : état des lieux et droits».
La «Summer School» se déclinait, en outre, en plusieurs ateliers thématiques sur «La pêche», «Littoral et dommages écologiques», «Les transports maritimes», «La piraterie», «Les migrants», «Les ports», et en un exercice de plaidoirie à partir d'un cas clinique du droit.
