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La flambée des prix repoussée, les comptes extérieurs soulagés

L’emballement des prix du pétrole qui a marqué le début de cette année ne doit pas inquiéter. C’est plutôt l’accalmie des prix du brut observée récemment sur les marchés mondiaux qui doit prendre le dessus, selon certaines prévisions, dont une a été avancée par OCP Policy Center. Cette prévision table sur un prix moyen du Brent de 60 dollars et pronostique même mieux.

La flambée des prix repoussée, les comptes extérieurs soulagés
L’accalmie des prix du brut atténuera la facture énergétique qui s’est renchérie de 27,4% à 69,47 milliards en 2017, soit l’équivalent de 56,8% de la hausse totale des importations

Bonne nouvelle pour le Maroc. La flambée des prix du pétrole ne serait pas pour cette année, selon bon nombre de prévisions, dont une a été avancée par OCP Policy Center. Cette prévision, formulée dans une nouvelle publication du think tank marocain sur le bilan des marchés mondiaux de matières premières 2017 et prévisions 2018, table sur un prix moyen du Brent de 60 dollars et pronostique même que le marché repasse durablement au-dessous de ce niveau. Ce qui, s’il se réalise, ne manquera pas d’atténuer la facture énergétique et, de ce fait, soulager les comptes extérieurs du Royaume. A rappeler que la facture énergétique s’est renchérie de 27,4% à 69,47 milliards en 2017, soit l’équivalent de 56,8% de la hausse totale des importations, selon l'Office des changes. Cette tendance s’est poursuivie au début de cette année, puisque les importations des produits énergétiques ont progressé de 7% à 6,13 milliards de DH en janvier 2018.

La prévision publiée par OCP Policy Center est expliquée notamment par « l’extraordinaire dynamique des pétroles de schiste américains…», selon  l’auteur de cette étude, l’économiste français Philippe Chalmin, qui note qu’il faut également ajouter l’effet de nouvelles productions de pays comme le Canada et le Brésil. Ce qui devrait compenser, et même au-delà, les diminutions de quotas de l’OPEP et de ses alliés, mais également atténuerait l’impact de l’aggravation des tensions géopolitiques et de la hausse de la consommation mondiale, estime-t-il.

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