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«La relation avec l'OEB est une coopération gagnant-gagnant, comme l'illustre le système de validation. Ainsi, l'OMPIC bénéficie de l'expertise de 4.400 examinateurs de brevets de l'OEB pour des demandes d’origine étrangère. Résultat : les brevets marocains gagnent en qualité et les examinateurs de l'OMPIC concentrent leurs efforts sur l'amélioration de l'utilisation du système des brevets par l'industrie nationale», a déclaré Adil El Maliki, directeur général de l’OMPIC, en marge de la visite de Benoît Battistelli, président de l’Office Européen des Brevets (OEB).
Ce dernier s’est en effet rendu au Maroc au cours du mois de mai. Une visite marquée par sa rencontre avec Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce, et de l’Economie numérique.
Durant leur échange, M. Elalamy a rappelé que le Maroc dispose aujourd’hui d’un système de propriété industrielle conforme aux standards internationaux, qui permet aux titulaires de droits, entreprises nationales innovantes et investisseurs étrangers de se protéger et de faire valoir leurs droits.
Benoît Battistelli a également animé une table ronde à Fès avec des industriels, chercheurs, universitaires et institutionnels de la région de Fès-Meknès. Cette rencontre à laquelle a pris part aussi Adil El Malki, a permis de mettre en avant la contribution des secteurs à forte intensité de droits de propriété industrielle à la croissance économique.
«Nous nous réjouissons que le nombre de demandes de brevets européens désignant le Maroc a doublé au cours de ces trois dernières années pour atteindre le niveau de 2.000 demandes par an», a précisé le président de l’OEB lors de cette table ronde.
