Menu
Search
Vendredi 19 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 19 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Monde

Mission réussie pour Soyouz qui place en orbite un satellite météorologique

Une fusée Soyouz qui a décollé mardi soir de Guyane a placé "avec succès" en orbite polaire Metop-C, un satellite météorologique pour Eumetsat, l'organisme européen responsable du développement des systèmes météos satellitaires, a annoncé Arianespace dans un communiqué.

Mission réussie pour Soyouz qui place en orbite un satellite météorologique
D'une masse totale au décollage d'un peu plus de 4 tonnes, Metop-C, conçu pour opérer cinq ans, aura une orbite passant par les pôles à 811 kilomètres d'altitude avec, à son bord, neuf instruments dont le français IASI. Ph : DR

Soyouz s'était arraché du sol mardi à 21h47 locales (00h47 GMT - 01h47 mercredi heure de Paris), pour la 19e fois, depuis son pas de tir situé dans la commune de Sinnamary au nord-ouest de Kourou, a constaté l'AFP. La fusée a ensuite suivi une trajectoire qualifiée de "nominale".

La séparation du satellite a eu lieu comme prévu un peu plus d'une heure après le décollage.

Metop-C est le troisième et dernier satellite d'un programme dédié à la météorologie appliquée, selon Arianespace.

Metop-A et Metop-B, lancés par Starsem depuis Baïkonour au Kazakhstan, respectivement en 2006 puis en 2012, sont toujours opérationnels, a précisé la société qui commercialise les lancements.

Les satellites Metop permettent notamment d'effectuer des prévisions météorologiques de 12 heures à 10 jours à l'avance.

La mission de Metop-C, développé et construit par Airbus Defence and Space, sera de "renforcer, d'optimiser et de compléter" les capacités des deux autres satellites de la série, a indiqué Arianespace.

D'une masse totale au décollage d'un peu plus de 4 tonnes, Metop-C, conçu pour opérer cinq ans, aura une orbite passant par les pôles à 811 kilomètres d'altitude avec, à son bord, neuf instruments dont le français IASI.

Cet instrument "mesure outre la température et l'humidité de l'atmosphère, plus de 25 composants atmosphériques avec une très grande précision et il participe à la surveillance du climat", avait indiqué le Centre national d'études spatiales (CNES).

"Avec le lancement de ce troisième et dernier satellite du programme EPS (Eumetsat Polar System), Arianespace accompagne une nouvelle fois Eumetsat et l'Europe dans l'amélioration des prévisions météorologiques et le suivi du climat à l'échelle mondiale, pour une meilleure vie sur Terre", a noté Arianespace dans un communiqué à l'issue de la mission.

Ce lancement est le huitième de l'année pour Arianespace en Guyane et le deuxième en 2018 avec le lanceur Soyouz depuis son pas de tir local de Sinnamary.

A ce stade de huit lancements depuis le début de l'année, 50% des lancements d'Arianespace ont été réalisés au profit du marché commercial, l'autre moitié pour des partenaires institutionnels européens, précise la société.

Le précédent lancement d'une fusée Soyouz, le 11 octobre dernier depuis Baïkonour, s'est soldé par un échec.

Le vol vers la Station spatiale internationale de Nick Hague et Alexeï Ovtchinine avait été interrompu deux minutes après le décollage, déclenchant l'éjection automatique de la capsule avec les deux hommes.

Selon les conclusions de la commission d'enquête, rendues publique jeudi dernier, le dysfonctionnement qui a causé l'accident serait dû à une "déformation" d'un capteur lors de l'assemblage de la fusée à Baïkonour.

Lisez nos e-Papers