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Système financier : La cartographie des risques passée au peigne fin

Le Comité de Coordination et de Surveillance des Risques Systémiques, qui a tenu sa huitième réunion mardi dernier au siège de Bank Al-Maghrib à Rabat, a conclu que, dans une conjoncture internationale porteuse d’incertitudes, les risques macroéconomiques restent globalement modérés.

Système financier : La cartographie des risques passée au peigne fin
Le Comité de Coordination et de Surveillance des Risques Systémiques a analysé mardi dernier la cartographie des risques pesant sur le système financier.

Les risques guettant le système financier viennent de faire l’objet d’une nouvelle analyse. Elle a été effectuée par le Comité de Coordination et de Surveillance des Risques Systémiques (CCSRS) qui a tenu sa huitième réunion mardi dernier au siège de Bank Al-Maghrib à Rabat.

Il en ressort, en premier lieu, que, dans une conjoncture internationale porteuse d’incertitudes (persistance des tensions commerciales et géopolitiques, montée du protectionnisme, inquiétudes entourant le Brexit, volatilité des marchés), les risques macroéconomiques restent globalement modérés. Ainsi, détaille le CCSRS, le déficit du compte courant s’allégerait progressivement et les réserves internationales nettes continueraient à assurer plus que 5 mois d’importations, alors que la croissance économique ralentirait à 3,3% et le déficit budgétaire se creuserait à 3,7% du PIB en 2018.

Par contre, le comité relève une poursuite de la décélération du crédit bancaire destiné au secteur non financier et un niveau élevé des taux des créances en souffrance. Pour autant, note-t-il, le secteur bancaire est parvenu à dégager au titre du premier semestre 2018 un résultat net en hausse. Les banques continuent aussi de dégager des ratios de solvabilité supérieurs aux minimas réglementaires et s’avèrent résilientes aux stress-tests, indique-t-il. Cependant, elles demeurent exposées aux risques de concentration et de taux d’intérêt, nuance le comité.

De son côté, le secteur des assurances, est-il indiqué, continue de faire preuve de solidité, avec des taux de couverture des engagements techniques par les placements effectués par les entreprises d’assurances et de réassurance supérieurs aux minimas réglementaires. Aussi, est-il ajouté, le secteur continue de dégager une marge de solvabilité, en couverture du risque de souscription, largement supérieure au minimum réglementaire exigé. Néanmoins, estime le comité, le passage vers le régime de la solvabilité basée sur les risques, en application du dernier amendement du code des assurances, entrainera probablement une réduction significative des excédents de cette marge.

S’agissant de la réforme paramétrique du Régime des Pensions Civiles, le Comité de Coordination et de Surveillance des Risques Systémiques constate qu’elle a conduit à une tarification équilibrée pour les droits futurs des affiliés. Toutefois, relativise-t-il, il est nécessaire d’identifier les solutions à apporter aux problématiques des déficits de ce régime découlant de ses importants engagements au titre des droits passés.

En ce qui concerne le marché des capitaux, le comité juge qu’il demeure globalement stable.

Par ailleurs, lors de cette réunion, le comité a approuvé une nouvelle feuille de route inter-autorités en matière de stabilité financière au titre de la période 2019-2021.

 

 

 

 

 

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