Ce chiffre, qui ne cesse de croitre, engendre une perte financière importante pour les caisses de l’Etat, en plus des risques d’accidents que peuvent provoquer de tels agissements. Abdennabaoui ne manque pas de rappeler à ce propos, que cet acte est considéré par la loi comme une contravention de 1ère classe passible d'une amende de 700 à 1.400 DH, comme le stipule l’alinéa 33 de l’article 184 de la loi 116.14 formant code de la route.
Face à cette situation, le président du ministère public a appelé les procureurs généraux près des tribunaux d’appel de donner la priorité aux infractions qui leurs sont transmises par Autoroutes du Maroc (ADM). Il a par ailleurs invité les services d la police à accélérer le processus d’enquête sur ces dossiers pour prendre les mesures qui s’imposent.