Menu
Search
Mardi 23 Avril 2024
S'abonner
close
Mardi 23 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Société

Anas Doukkali : "La création de l’Agence Marocaine de Sécurité des Médicaments est imminente"

Anas Doukkali : "La création de l’Agence Marocaine de Sécurité des Médicaments est imminente"

Lors de son intervention à l’ouverture de la 20è édition du Forum Pharmaceutique International (5 et 6 juillet à Marrakech), Anas Doukkali, ministre de la Santé a assuré que son département a mis en tête de ses priorités la création de l’Agence Marocaine de Sécurité des Médicaments et des Produits de Santé. Le ministre a affirmé que ce projet est bien avancé et nous devrions le mettre dans le circuit au mois de septembre prochain.

Lors de cette rencontre, Anas Doukkali, a également tenu à rendre hommage au travail important effectué par les pharmaciens soulignant que ces derniers, par leur formation et leurs compétences, sont des acteurs majeurs de la chaîne des soins. «Le rôle des pharmaciens est de garantir la sécurité des citoyens vis-à-vis des produits de santé, à travers la mise en œuvre de la politique pharmaceutique qui consiste à veiller à ce qu’un produit de santé de qualité, efficace et sûr soit disponible, accessible et qu’il en soit fait un usage rationnel.

La pharmacie est un espace de santé incomparable et incontournable ainsi qu'un espace de proximité disponible sur tout le territoire national, même dans les coins les plus reculés. Mais aujourd’hui, cet espace et ces compétences peuvent être encore mieux mis à profit, en suivant l’évolution du métier qui se profile au-delà de la dispensation classique, par l’avènement de la pharmacie clinique, le développement des soins pharmaceutiques et l’émergence de l’éducation thérapeutique», a indiqué le ministre.

Et d’ajouter que : «Le métier de pharmacien, longtemps centré sur le médicament, se recentre aujourd'hui sur le patient avec comme objectif ultime de lui prodiguer le traitement le plus sûr, le plus efficace et au meilleur coût. Le Maroc ne peut rester en marge de ces évolutions et est dans l’obligation d’adopter les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de la Fédération Internationale de la Pharmacie (FIP) dans ce domaine. Il faut également réfléchir à d’autres modes et sources de rémunération, tels que la rétribution à la marge qui a montré ses limites, ou la rémunération à l’acte en reconnaissance des rôles et des services que rend le pharmacien à la communauté, de son apport à la santé et des économies réalisées grâce à ses interventions. En donnant la priorité au domaine de la pharmacie, nous avons entrepris une vaste réforme du secteur pour rattraper le retard accumulé. Nous avons adopté pour cela une approche participative et de concertation avec les organismes et les organisations professionnelles. Des commissions mixtes ont été créées pour débattre des problèmes et proposer des solutions. Et les recommandations de ces commissions sont en cours de finalisation sous forme de plan d’action, avec des mesures concrètes et des échéanciers précis».

 

Lisez nos e-Papers