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D'une durée de 90 minutes, cette pièce, mise en scène par le Français d'origine libanaise, Emile Azzi, a plongé les spectateurs au cœur XIIe siècle et précisément à Vézelay, région en France, où la Basilique vient d'être achevée, mais la Croix sommitale tombe au moment d'être posée tuant un homme.
Et près ce mauvais présage, la Basilique est incendiée. Il ne reste que des ruines. Signe du ciel ou action humaine ? Le maître abbé hésite à trancher tandis que le vice-abbé cherche le coupable.
«Le sujet de cette pièce est l'incendie d'une basilique. A partir de là, il va y avoir deux visions du monde qui vont s'affronter, le maître abbé et le vice-abbé, ce qui permettra de soulever plusieurs questions par rapport à la foi», a dit Emile Azzi dans une déclaration à la MAP.
«La basilique effacée est une enquête palpitante au sein d'un monastère. C'est une pièce qui parle de notre rapport avec la religion, la foi, Dieu et les autres», a-t-il expliqué. Emile Azzi, qui lui-même fait partie des acteurs de cette pièce, a, également, fait savoir que «La basilique effacée» est un sujet d'actualité, notamment avec l'incendie survenu récemment à la Cathédrale Notre-Dame de Paris.
Placée sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, le 31e Fituc connaît ainsi la participation de 13 pays, à savoir la France, invitée d'honneur, l'Allemagne, l'Italie, l'Ukraine, les Etats-Unis d'Amérique, le Mexique, la Chine, la Corée du Sud, la Guinée, la Côte d'ivoire, l'Egypte, la Tunisie et le Maroc.
Lors cette manifestation culturelle, le public aura rendez-vous, jusqu'à dimanche prochain, avec une programmation riche et variée comprenant, outre les pièces théâtrales, l'organisation d'une table ronde et de masterclass et ateliers en faveur de plus de 250 étudiants marocains et étrangers.
