Menu
Search
Vendredi 19 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 19 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Société

Journée mondiale : Le cancer poursuit ses ravages

Journée mondiale : Le cancer poursuit ses ravages

Aujourd’hui, 4 février, le monde entier célèbre la journée mondiale contre le cancer sur le thème «Je suis et je vais». Le choix de ce thème vise à rappeler les mesures importantes à prendre pour réduire l’incidence du cancer. Cette maladie reste l’une des plus grandes causes de mortalité dans le monde. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le nombre de nouveaux cas de cancer et la mortalité cancéreuse sont en augmentation. Par exemple, en 2012, 14 millions de personnes avaient contracté un cancer et 8,2 millions de personnes en étaient décédées. En 2018, on a enregistré 18,1 millions de nouveaux cas et 9,6 millions de décès par cancer.

A l’occasion de la journée mondiale contre le cancer, Matshidiso Rebecca Moeti, la Directrice régionale de l’OMS en Afrique a publié un message dans lequel elle affirme que si les tendances actuelles persistent, la morbidité cancéreuse en Afrique pourrait doubler, passant de 1.055.172 nouveaux cas de cancer en 2018 à 2.123.245 nouveaux cas de cancer à l’horizon 2040. «Dans la majorité des pays africains, les principaux problèmes auxquels sont confrontés les patients cancéreux sont la pauvreté, le diagnostic tardif ou le mauvais diagnostic du cancer et le manque de couverture médicale. Les principaux facteurs d’augmentation de la charge cancéreuse en Afrique comprennent l’exposition accrue aux facteurs de risque connus tels que le tabagisme, la sédentarité, la mauvaise alimentation, l’usage nocif de l’alcool et la pollution environnementale. Les mutations épidémiologiques et démographiques en cours font partie des autres facteurs qui contribuent à l’alourdissement du fardeau du cancer en Afrique.

En somme, la charge due au cancer s’alourdit à mesure que s’allonge l’espérance de vie des Africains, qui se justifie en grande partie par une meilleure surveillance des causes infectieuses de la mortalité et de la morbidité cancéreuses», a indiqué Matshidiso Rebecca Moeti, appelant l’ensemble des parties prenantes et particulièrement les gouvernements africains à créer un environnement où les facteurs de risque de cancer tels que l’usage nocif de l’alcool et le tabagisme sont atténués et un environnement où les citoyens maintiennent un bon niveau d’activité physique, ainsi qu’un poids sain et une bonne nutrition.

«Les parties prenantes devraient s’atteler à résoudre le problème posé par l’accès insuffisant aux diagnostics et aux traitements anticancéreux, le manque de connaissances sur le cancer et la faible sensibilisation aux questions de santé, l’inadaptation du matériel de prévention du cancer sur le plan culturel, la méfiance à l’égard du système de soins de santé et le fatalisme en ce qui concerne la guérison du cancer», a-t-elle souligné.

Lisez nos e-Papers