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Dopage : L'AMA réclame la suspension de la Russie

Le comité des sportifs de l'Agence mondiale antidopage (AMA) a réclamé, mercredi, la suspension de la Russie après le non-respect de la date limite du 31 décembre pour donner un libre accès aux données du laboratoire d'analyses de Moscou.

Dopage : L'AMA réclame la suspension de la Russie
La Russie, suspendue de 2015 à 2018 en raison du système de dopage d'Etat mis en place dans le sport, notamment durant les Jeux olympiques 2014 de Sotchi. Ph : AFP

«Nous sommes extrêmement déçus que la date limite du 31 décembre fixée à la Russie par l'AMA n'ait pas été respectée par les autorités russes», ont indiqué dans un communiqué les représentants des sportifs au sein de l'AMA.

«Nous attendons maintenant que, comme stipulé par le comité de révision de la conformité, la Russie soit déclarée non-conforme. C'est aux yeux des sportifs la seule décision possible et appropriée», poursuit le texte.

«Toute autre décision serait considérée comme un échec de l'AMA à protéger les sportifs propres», a conclu la commission qui était présidée jusqu'en septembre dernier par la Canadienne Beckie Scott, ancienne championne olympique de ski de fond, qui a démissionné pour protester contre la décision par l'AMA de lever la suspension de la Russie.

La Russie, suspendue de 2015 à 2018 en raison du système de dopage d'Etat mis en place dans le sport, notamment durant les Jeux olympiques 2014 de Sotchi, avait jusqu'au 31 décembre pour donner un libre accès aux experts de l'AMA aux données du laboratoire d'analyses de Moscou.

L'AMA a annoncé mardi que les autorités russes n'avait pas respecté cet engagement, l'un des deux fixés en septembre pour la levée de sa suspension.

L'AMA, basée à Montréal (Canada), a précisé que son comité de révision de la conformité se réunirait les 14 et 15 janvier pour examiner les suites à donner à cette affaire.

Comme les représentants des sportifs, seize agences nationales antidopage, dont celles des Etats-Unis et de la France, attendent de l'AMA qu'elle agisse vite.

«Après plus de trois ans de passages en revue, d'indécision et de compromis en réponse au pire cas de dopage dans l'histoire du sport, le moment est venu de démontrer qu'aucun individu ni pays n'est exempté d'être en conformité avec le code mondial antidopage», ont-elles indiqué dans un communiqué commun.

Travis Tygart, patron de l'Agence américaine antidopage (Usada), s'est montré comme souvent le plus virulent: «Personne n'est surpris que cette date limite ait été ignorée et il est temps pour l'AMA de cesser d'être manipulée par les Russes», a-t-il espéré.

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