À l'approche du 8 mars, la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique a recensé cinq raisons pour impliquer les femmes dans la lutte contre le dérèglement climatique. Selon les Nations unies, les femmes autochtones ont subi les effets du changement climatique pendant des générations et ont été des précurseurs de la conservation de l'environnement.
«Leurs connaissances contribuent à renforcer la résilience face aux impacts climatiques et à réduire les émissions de gaz à effet de serre». Ce savoir-faire s'illustre surtout en agriculture, secteur où les femmes représentent environ 43% de la main-d'œuvre agricole dans les pays en développement. «Lorsqu'elles bénéficient du même accès aux ressources que les hommes, les femmes peuvent augmenter leurs rendements agricoles de 20 à 30%, et contribuer à la réduction de la faim dans le monde de 12 ou 17%», selon l'ONU. De plus, les femmes sont généralement les premières intervenantes dans les interventions communautaires lors de catastrophes naturelles.
À ce sujet, le Programme des Nations unies pour le développement rapporte que les femmes et les enfants ont 14 fois plus de risques de mourir dans une catastrophe naturelle que les hommes.