«Aujourd'hui, j'annonce que la Nouvelle-Zélande va interdire toutes les armes semi-automatiques de style militaire et les fusils d'assaut», a souligné la Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern.
«Personne ne pourra plus acheter ces armes sans un permis de la police. Je peux assurer aux gens que ce n'est pas la peine de demander un tel permis», a affirmé Jacinda Arden, qui a indiqué que des mesures provisoires seraient prises pour empêcher une ruée sur les armes avant l'entrée en vigueur de la nouvelle législation.
La Première ministre néo-zélandaise a, également, annoncé un programme de rachat pour un coût estimé entre 100 millions et 200 millions de dollars néo-zélandais des armes en circulation dans le pays, qui sont estimées à 1,5 millions.
Le gouvernement néo-zélandais a mis en place une période d'amnistie. Au terme de cette période, toute personne qui n'aura pas rendu ses armes sera passible d'amendes allant jusqu'à 4.000 dollars néo-zélandais et trois ans de prison.
Plusieurs gouvernements néo-zélandais ont déjà tenté de durcir la législation sur les armes à feu, mais le lobby de la chasse s'y est opposé avec succès.
Malgré le grand nombre d’armes à feu (1,5 million) en circulation en Nouvelle-Zélande, pays de 5 millions d'habitants, les incidents violents y sont très rares.
Selon la police néo-zélandaise, le taux d'homicides est tombé en 2017 à son plus bas niveau depuis quarante ans, avec 48 homicides.