La Première ministre britannique Theresa May quitte vendredi la direction du Parti conservateur au pouvoir, pour ouvrir officiellement la course à sa succession.
"Ce fut l'honneur de ma vie d'être la deuxième femme à occuper le poste de Premier ministre" au Royaume-Uni, avait déclaré Mme May le 24 mai dernier, avant de jeter l'éponge devant le Downing Sreet, exprimant son "profond regret de ne pas avoir été capable de mettre en oeuvre le Brexit".
Le successeur de Mme May aura la lourde mission de mettre en oeuvre le Brexit, dans moins de cinq mois (d'ici le 31 octobre). Il devrait détricoter plus de quarante ans de liens avec l'UE, mais aussi de rallier les Britanniques derrière une vision du Brexit susceptible de combler le fossé entre partisans et opposants au retrait de l'Union européenne.
Parmi les treize candidats en lice, le député conservateur Boris Johnson, ancien maire de Londres, ex-ministre des Affaires étrangères et champion des Brexiters, fait figure de favori. Très apprécié par les militants de la base du Parti conservateur, Jonhson suscite en revanche des réactions plus contrastées du côté des Tories.