Menu
Search
Vendredi 29 Mars 2024
S'abonner
close
Vendredi 29 Mars 2024
Menu
Search
Accueil next Économie

Dette des pays pauvres : Le G20 prolonge de six mois le moratoire

Le G20 a annoncé mercredi, lors d'une réunion virtuelle présidée par l'Arabie Saoudite, une extension de six mois jusqu'au 30 juin prochain du moratoire sur la dette des pays les plus pauvres durement affectés par la pandémie de Covid-19.

Dette des pays pauvres  :  Le G20 prolonge de six mois le moratoire
La décision du G20 a été prise lors d’une réunion virtuelle présidée par l’Arabie Saoudite. Les pays ayant demandé à bénéficier de cette option n’auront à rembourser leurs dettes jusqu’au 30 juin prochain. Ph : AFP

«Les ministres des Finances et les gouverneurs des Banques centrales du G20 ont convenu de prolonger de six mois l'initiative de suspension du service de la dette des pays les plus vulnérables pour soutenir leur lutte contre la pandémie de Covid-19», a annoncé le groupe sur Twitter.

Le ministre saoudien des Finances Mohammed Al-Jaadan a confirmé cette décision dans une conférence de presse virtuelle après la réunion.

Dans sa déclaration finale, la réunion a précisé que l'extension court jusqu'au 30 juin et qu'elle pourrait être prolongée jusqu'à fin de 2021 lors d'une réunion au printemps prochain du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.

Les 20 premières économies mondiales avaient promis en avril une suspension pour 2020 du service de la dette des pays pauvres, particulièrement touchés par la crise sanitaire.

La Banque mondiale, des organisations internationales et des militants ont appelé à prolonger cette mesure en 2021, voire en 2022 pour l'ONG Oxfam.

A ce jour, 46 des 73 pays les plus pauvres ont demandé à bénéficier de cette initiative, la plupart en Afrique.

Mais l'initiative n'a porté que sur «1,66%» des paiements de la dette des pays pauvres cette année, a déploré le Réseau européen sur la dette et le développement (Eurodad), selon lequel «elle a eu un impact très limité en raison de la réticence des prêteurs privés et multilatéraux à y participer».

Lisez nos e-Papers