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Investissements publicitaires : la radio et la presse, les médias les plus touchés par la baisse

Investissements publicitaires : la radio et la presse, les médias les plus touchés par la baisse
Ph. shutterstock

La règle a changé ! Ramadan qui représente habituellement le pic d’investissements publicitaires au Maroc, et qui coïncide cette année avec la crise sanitaire inédite provoquée par la pandémie du Covid-19, enregistre des baisses inhabituelles.

Les dernières statistiques livrées par Imperium, quelques jours après le début du mois sacré s’inscrivent dans une tendance baissière générale. En effet, les investissements publicitaires durant les 7 premiers jours de ce mois s’élèvent, en brut, à moins de 166,5 millions de DHS, soit -36% par rapport à la même période de 2019.

Aucun média n’échappe à cette tendance, «La radio est le média le plus touché avec -50% comparé à la même période en 2019, le digital enregistre une baisse de -45%, la télévision de -35%, la presse est à -33% et l’affichage, qui est le média le moins touché, connaît une baisse de -25% », indiquent les statistiques de Imperium. Le cinéma quant à lui est toujours en arrêt d’activité en raison de la crise du coronavirus.

Par ailleurs, et bien que le classement des médias en termes de budget investi reste inchangé, la répartition budgétaire sur les différents médias représente quelques changements de tendances par rapport à la même période de 2019. En effet, « la télévision est toujours le média le plus plébiscité à hauteur de 64% (soit -2 points par rapport à 2019), suivi de l’affichage avec 16% de parts de marché (soit +2 points), la radio qui perd 3 points avec une PDM de 12,5%, la presse à hauteur de 5% stagne, et le digital qui connaît une légère baisse de 0,4 point, comptabilise 2,5% de PDM », note le communiqué.

Quant aux investissements par secteur, Imperium relève également une tendance vers la baisse par rapport à 2019. Ainsi, et selon les chiffres recueillis pour ces 7 premiers jours du mois de Ramadan, le secteur des télécommunications, qui continue à représenter le plus fort taux d’investissements, a baissé son budget publicitaire de –18%. Le secteur alimentaire, second plus grand investisseur sur cette période connaît une baisse du budget alloué à hauteur de -44%.

Par ailleurs, et en lien direct avec la conjoncture actuelle, le secteur de l’entretien fait son entrée sur le podium en gagnant 6 places avec une augmentation en valeur de +83% seulement.

Les secteurs de l’immobilier, du transport et des banques et assurances qui occupaient respectivement la troisième, quatrième et cinquième place, ont été remplacés cette année par le secteur toilette-beauté (+1 place et -33% de budget investi) et banques-assurances (+1 place et -50% de budget alloué).

Autre élément soulevé par Imperium est celui de la présence des annonceurs sur cette période qui s’est également réduite. « 575 annonceurs ont répondu présents ce Ramadan contre 799 en 2019, soit une baisse de -28% représentant 224 annonceurs. Les absents ont été de 97 en radio, 81 en presse, 76 en affichage, 27 télévision et 23 en digital », rapporte l’expert de traitement de données.

A noter qu’en comparaison à 2018, le nombre d’annonceurs connaît également une baisse importante à hauteur de -32%. Cette baisse touche tous les médias et plus particulièrement la radio (-55%) et la presse (-53%). Pour rappel et contextualisation, ces dates en 2018 correspondent également à une période inhabituelle pour le marché marocain, caractérisée par une phase de boycott de plusieurs produits et marques.

 

 

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