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Sondage: Les nouvelles technologies facilitent la violence contre les femmes

Sondage: Les nouvelles technologies facilitent la violence contre les femmes

MRA Mobilising for Rights Associates vient de rendre public les résultats de son sondage lancé en 2019, en partenariat avec un groupe d’associations, pour évaluer l’incidence des violences facilitées par les nouvelles technologies sur les femmes marocaines.

Ces comportements violents incluent le harcèlement, les menaces, les propos injurieux, les insultes, les mensonges diffamatoires, le chantage et le partage non consensuel d'images ou de communications privées.

D’après les résultats de ce sondage, plus de la moitié des agresseurs sont inconnus de la victime ou agissent de manière anonyme. Les agresseurs connus des victimes représentent une grande diversité d'hommes issus de relations intimes, personnelles et professionnelles.

Les mobiles les plus courants sont la pression ou la contrainte pour relations sexuelles, l'extorsion ou la fraude pour soutirer de l'argent et le non-respect des obligations légales en matière familiale.

«Les violence facilitées par les nouvelles technologies sont omniprésentes à travers un large éventail d'espaces en ligne, le plus souvent via des applications de messagerie, des appels téléphoniques, des messages texte et des plateformes de réseaux sociaux. Ces violences se distinguent par leur caractère fréquent et répété, avec 35% des répondantes vivant plusieurs incidents par jour. Elles ont tendance à persister dans le temps ; 57% des répondants ont signalé des actes de violence durant au moins un mois à plus d'un an», explique MRA Mobilising for Rights Associates.

Et d’ajouter qu’«Il existe un lien étroit entre la violence «en ligne» et la violence «hors ligne» dans le «monde réel» car ce nouveau type de violence dégénère souvent en violence physique, des incidents violents tels que des viols sont enregistrés et distribués en ligne, et les victimes sont souvent maltraitées par leur entourage pour avoir ''causé'' la violence».

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