La 24e édition de la Conférence annuelle de l’Association des Bourses africaines abritée par la Bourse de Casablanca, les 24 et 25 novembre, a atteint ses objectifs, selon ses organisateurs. Elle a, notamment, mis l’accent sur le rôle crucial des gouvernements dans la création d’un environnement adéquat pour l’introduction en Bourse des entreprises du continent.
La 24e édition de la Conférence annuelle de l’Association des Bourses africaines (ASEA) a atteint ses objectifs, selon ses organisateurs. Cette édition axée sur le thème «Les marchés financiers, moteurs essentiels de l’émergence de l’Afrique», abritée par la Bourse de Casablanca, les 24 et 25 novembre dernier, a constitué une plateforme très intéressante de débats et d’échanges entre plus de 500 participants marocains et internationaux, indiquent-ils.
Ainsi, l’implication du système financier local et l’intégration des budgets verts dans les programmes de développement et de planification nationaux, locaux et municipaux ressortent comme les principales recommandations de cette édition. Il en ressort également que pour réussir la relance économique, qui nécessiterait quelque 252 milliards de dollars, selon une déclaration de Macky Sall, Président du Sénégal, lors de la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU, il faudra d’abord mobiliser les marchés des capitaux. À cet effet, le Maroc est présenté en exemple. «Le Maroc, pays hôte de cette conférence, a été exemplaire puisqu’il a d’ores et déjà relevé le rôle important et prioritaire de la Bourse de Casablanca comme présenté dans le nouveau modèle de développement», note la Bourse de Casablanca. Pour réussir ce défi, il faut préparer le terrain pour accélérer le développement des marchés financiers en Afrique et reconnaitre le rôle crucial des gouvernements qui doivent travailler avec la Bourse pour créer l’environnement adéquat qui permet aux entreprises de s’introduire en bourse, souligne-t-elle.
En outre, il ne faut pas négliger l’importance du financement des entreprises et établissements publics par les bourses africaines, ajoute-t-elle. En effet, estime-t-elle, le défi particulier en Afrique est d’obtenir la hauteur, la profondeur, la variété et la liquidité nécessaires. Ainsi, les bourses pourraient être, pour les entreprises publiques, un moyen pour le gouvernement de lever des capitaux en les introduisant en bourse. D’ailleurs, au cours des dix dernières années, les taux de croissance dans de nombreux pays africains ont été très élevés. Les marchés et les échanges africains représentent de ce fait de formidables opportunités.