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Cette rencontre, à laquelle ont pris part le secrétaire général de la préfecture de la province de Chichaoua, Abdenbi Ben Taleb, et le directeur de l'IFM, Christophe Chaillot, en présence du président de la commune de Chichaoua, Ahmed Hilal, et du directeur provincial de la Formation professionnelle, Abdenbi Ouardak, a été l'occasion d'aborder la coopération culturelle et les démarches pratiques pour la création d'un centre culturel français afin de renforcer le niveau de la langue française chez les jeunes.
S’exprimant à cette occasion, Abdenbi Ben Taleb a indiqué que cette initiative est à même d'offrir aux jeunes de la province un espace idoine pour renforcer leurs capacités linguistiques, notamment dans le sillage de la création prochaine d’un noyau universitaire à Chichaoua, sachant que les différentes branches y seront enseignées en langue française.
Après avoir souligné la dynamique de développement tous azimuts que connaît la province, le responsable a expliqué que la création de cette structure culturelle à Chichaoua, à l’instar des autres villes du Royaume, permettra aux jeunes de la province de s’ouvrir sur la culture française et de consolider leurs capacités linguistiques.
De son côté, Christophe Chaillot a fait part de sa disposition à mettre en œuvre cette initiative, à travers la prochaine signature d'un accord de partenariat avec la commune de Chichaoua et ce, à l’issue d’une deuxième visite dans la ville en compagnie d'une équipe pédagogique et technique.
Christophe Chaillot s’est aussi arrêté sur les missions culturelles, linguistiques et de communication des Instituts Français au Maroc sous la supervision de l'ambassade de France à Rabat, avec un focus sur les activités de l'IF de Marrakech au niveau de l'Université Cadi Ayyad (UCA) ainsi que sur les partenariats conclus avec des écoles publiques et privées.
Pour sa part, Ahmed Hilal a exprimé la mobilisation des services de la commune de Chichaoua afin de réunir les conditions nécessaires pour assurer le succès de ce projet culturel, mettant en avant l’incidence positive de cette initiative sur la qualification du capital humain, en permettant aux bénéficiaires de décrocher un certificat d'études en langue française (DELF).
Quant au directeur provincial de la formation professionnelle, il a insisté sur l'importance de la maîtrise de la langue française pour accéder au marché du travail, et son rôle dans la qualification des ressources humaines.
Au cours de cette réunion, à laquelle a, également, assisté Jamal El Kentari, représentant de la direction provinciale de l'Education nationale, les différentes parties ont mis en évidence l'importance de renforcer les capacités linguistiques des élèves, tous cycles confondus, afin de leur faciliter l’accès à l'enseignement supérieur et l'intégration dans la vie professionnelle.
