Les Ministres des 42 États membres de l'Union pour la Méditerranée (UpM) ont convenu, lors d'une e-conférence, d'intensifier leurs efforts en vue d'une économie bleue durable en Méditerranée. Ils souhaitent promouvoir la reprise des économies de la région après la crise du COVID-19, et relever les défis environnementaux et climatiques, indique un communiqué de l'UpM.
Et d'ajouer que six ans après la première déclaration Ministérielle de l'Union pour la Méditerranée sur l'économie bleue, les Ministres ont adopté une nouvelle déclaration, s'engageant fermement à coopérer et à relever les défis communs dans les secteurs clés de l'économie bleue. Dans les détails la déclaration vise la promotion des politiques et des outils de transformation tels que les clusters maritimes ou l'aménagement de l'espace maritime, ainsi que de soutenir le passage global vers des technologies à faibles émissions et une économie bleue circulaire.
Et pas seulement, de nouvelles activités et projets communs seront mis en place pour faire face aux problématiques actuelles, comme l’inadéquation entre la demande et l’offre en « compétences bleues », les déchets marins, les énergies renouvelables marines et le tourisme basé sur la nature.
La conférence ministérielle a pris place virtuellement, sous la coprésidence de l'Union européenne et du Royaume hachémite de Jordanie, en présence de Nasser Kamel, Secrétaire Général de l'UpM.
A cette occasion, Le SG de l'UpM, Nasser Kamel, a déclaré : « Avec cette déclaration ministérielle sur l'économie bleue, nous plaçons la barre haut dans nos ambitions collectives au sein des gouvernements, de la société civile, de la recherche et du secteur privé, afin de garantir que les activités maritimes soient durables, innovantes et créatrices d'emplois pour relever les principaux défis de notre époque. Dans un même temps, nous nous attaquons à des éléments importants pour la reprise après la pandémie et pour la restructuration à long terme du secteur ».