L'inspiration, Ahlam Chaieri l'a eu au début à travers ses écrits sur les réseaux sociaux, cette plateforme vers laquelle tout le monde se dirige pour partager ses sentiments et s’exprimer. “ J’ai eu de nombreux retours positifs de la part de mes proches mais aussi des gens que je ne connaissais pas qui ont pris l’habitude de me lire. C’est ce qui m’a poussé à persévérer. J’ai intégré, entre juin et septembre, un incubateur d’auteurs « Magic Book », un programme d’accompagnement de 8 mois, créé et animé par Nargisse Saadi, et me suis penchée sur les textes de mon livre ”, raconte Ahlam Chaieri.
“Le temps traversé”, comme son nom l’indique, est une collection de textes qui racontent comment Ahlam a traversé ce temps, comment elle l’a vécu et comment elle l’a senti et ressenti. Les textes livrent le vécu de cette jeune femme, maman et médecin, pendant la pandémie. Elle nous explique : “Toute cette période m'a transformée. Ma relation avec la mort et la maladie a beaucoup changé. Le lecteur trouvera dans mon livre des textes très cathartiques.”
En effet, ce récit est celui d'une transformation personnelle, une introspection. Ahlam a ressenti cette urgence pour écrire, un besoin oppressant pour faire sortir ce qui se cache au fond d’elle. Peur, doute, sincérité, angoisse, bonheur, répit, douleur... les mots se croisent et s'entrechoquent pour tenter de démêler la complexité et la confusion qu'elles génèrent.
Dans ce recueil d'essais poétiques, l’auteure ouvre son cœur au monde. C’est un court récit de vie qu’elle raconte avec de la poésie en vers libres ou plutôt des essais poétiques. Ahlam se dévoile à travers ce genre littéraire grâce auquel elle se laisse découvrir et explose son talent de jeune écrivaine. Elle déclare à cet effet : “ C'est la première fois que j’écris des vers libres, je me découvre dans cette écriture. D’habitude, je suis quelqu'un de très mental, très analytique et structuré, mais j'ai toujours été attirée par l'art et par l'écriture. Là, ce n'est pas du tout linéaire et ça n'obéit pas à des règles.”