Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Fouzi Lekjaa : «Les prix des matières subventionnées ne connaîtront aucun changement dans le présent, ni dans le futur»

Aucune hausse des prix des matières subventionnées et de l’électricité n’est envisageable. Intervenant hier lors du point de presse organisé à l’issue du Conseil de gouvernement, trois ministres ont pris la parole pour tenter de rassurer les Marocains. Annonçant que les prix du gaz, de la farine subventionnée, du sucre et de l’électricité ne connaîtront aucune hausse, les responsables ont assuré que le gouvernement suit de près l’évolution des prix sur le plan international. Ils ont assuré que plusieurs mesures ont été prises pour préserver le pouvoir d’achat des Marocains dans cette conjoncture «temporaire».

Fouzi Lekjaa : «Les prix des matières subventionnées ne connaîtront aucun changement dans le présent, ni dans le futur»

Dans un contexte marqué par la hausse des prix de plusieurs produits, le gouvernement a tenu à rassurer sur la stabilité des prix des matières subventionnées. Intervenant jeudi lors du point de presse organisé à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement tenue à Rabat sous la présidence du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a assuré que les prix des matières subventionnées ne connaîtront aucun changement dans le présent, ni dans le futur. Selon le responsable, le projet de loi de Finances (PLF) 2022 a consacré 17 milliards de dirhams à la compensation afin de garder les prix de plusieurs produits dans leurs niveaux habituels.

Ces subventions permettront d’éviter toute hausse du prix du gaz butane, de la farine subventionnée ou du sucre. L’Exécutif a également prévu plusieurs mesures pour préserver le pouvoir d’achat des Marocains, a souligné M. Lekjaa, citant notamment la suspension des taxes d’importation sur le blé. De son côté, le ministre chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, a assuré que l’Exécutif suit de près cette question de hausse des prix et œuvre pour le renforcement du pouvoir d’achat des Marocains. Tenant à préciser que plusieurs hausses ont démarré depuis plusieurs mois et non avec l’arrivée de l’actuel gouvernement, le ministre a souligné, toutefois, que l’Exécutif assume toutes ses responsabilités dans ce sens.

Commentant plusieurs questions d’actualité, le porte-parole du gouvernement a affirmé que le gaz transitant via le gazoduc Maghreb-Europe (GME) n’a jamais été exploité pour un usage domestique. Une partie de cette ressource été utilisée dans la génération de l’électricité et l’impact de la rupture sera insignifiant, voire inexistant, a souligné M. Baïtas, en insistant sur le fait que les prix de l’électricité ne connaîtront aucune hausse. Prenant également la parole lors de ce point de presse, le ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohammed Sadiki, a aussi abordé cette question de hausse de prix. Apportant des éclairages sur les raisons de ces changements, le responsable a précisé que dans le cas de la volaille, la hausse, temporaire, est due notamment à la baisse de la production après le grand choc subi par le secteur dans ce contexte de crise sanitaire.

Le point de presse organisé à l’issue de la réunion du Conseil du gouvernement a été également l’occasion pour le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, de tenter de désamorcer la crise qui s’annonçait avec les travailleurs du secteur de la santé. Fortement critiqué par les syndicats des infirmiers après ses déclarations au Parlement à l’occasion de la présentation du PLF 2022 devant la Commission des finances et du développement économique de la première Chambre, Fouzi Lekjaa a tenu à s’expliquer. «Les médecins ne sont pas les seuls concernés par la réforme de la fonction publique du secteur de la santé», a-t-il assuré, en affirmant que les questions posées par les parlementaires concernaient les médecins, d’où la réponse ne citant que cette catégorie de professionnels de la santé.

Lisez nos e-Papers