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Le Grand Prix Leila Mezian est décerné à « La voix d’Aida » en clôture du FICMEC à Nador

C’est sur des notes musicales du chanteur espagnol Raoul que le 10ème Festival International de Cinéma et de Mémoire Commune a baissé son rideau, vendredi 19 novembre, après cinq jours de projections des films des trois compétions et autres activités en parallèle. Le Grand Prix Leila Mezian de la compétition des longs métrages est revenu à « La voix d’Aida » de Jasmila Zbanic. Le même film « La voix d’Aida » s’est vu attribué le meilleur rôle d’interprétation féminine à Jasna Đuričić. Et ce, par un jury (présidé par Bassil Ramsis) qui a trouvé des difficultés pour départager entre les films, dont la majorité étaient de bonne qualité. 

Le meilleur rôle masculin est octroyé à Abdellah Chakiri dans « L’appel du désert » de Pablo César, le meilleur scénario est celui du film « Un monde » de Laura Wandel qui a également reçu une mention spéciale aux côtés de « The road to eden » de Bakyt Mukul et Dastan Zhapar.  

Pour la catégorie des courts métrages, la présidente du jury, Célia Wieira, a indiqué que la sélection était très diversifiée, « mais, nous avons choisi les films qui nous ont le plus touchés ». Ainsi, « Hakkach » d’Oussama Mouatamir a eu le Grand Prix Najat Belkacem et « Dados » de Caros Costa, une mention spéciale. Par ailleurs, les documentaires que le jury a trouvé longs, mais très beaux et font découvrir les problèmes du monde, notamment les guerres, le Covid, les droits des femmes, mais aussi, la paix et l’espoir, ont reçu trois prix : le grand prix Benzekri à « Buscando la pelicula » d’Enrique Garcia-Vasquez, le prix de recherche à « L’école de l’espoir » de Mohamed El Aboudi et une mention spéciale à « Zinder » d’Aicha Macky. 

Cette cérémonie de remise s’est distinguée par le mot de clôture du directeur général du festival, Abdesslam Boutayeb, où il a évoqué les recommandations suite au colloque international « Le monde post-Covid-19, réflexion sur une nouvelle âme de la Méditerranée », organisé par le Centre de Mémoire Commune pour la Paix et la Démocratie, à travers une déclaration de Nador qui stipule de renforcer les rapports entre les Etats et peuples méditerranéens, avec une nouvelle Méditerranée post-Covid, en tant que havre de paix, de coexistence et de tolérance, puis des valeurs humaines d’échange et de solidarité. Et ce, en veillant à la conservation des droits des immigrés et en luttant contre le terrorisme, entre autres. Ce qui ne peut être réalisé qu’en prenant en considération les intérêts de tous les peuples de la région. 

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