«Des forêts saines et gérées de manière durable régulent les régimes pluviométriques et aident à atténuer les impacts du changement climatique en agissant comme des puits de carbone, absorbant environ 2 milliards de tonnes de dioxyde de carbone par an», a expliqué Volkan Bozkir lors de ce forum qui se tient virtuellement jusqu’à 30 avril.
«Elles purifient notre air et notre eau, nous fournissent de la nourriture, des médicaments et un abri et abritent une biodiversité incroyable. Elles doivent être protégées», a-t-il insisté.
Volkan Bozkir a fait observer que dans les mois à venir, de grandes conférences de suivi des trois Conventions de Rio -sur la désertification, le changement climatique et la diversité biologique- se tiendront toutes la même année pour la première fois.
Ces dialogues permettront de parler directement aux décideurs politiques et d'aider à mobiliser l'action, a noté le président de l’Assemblée générale.
«C’est maintenant que nous devons saisir l'opportunité d'agir. Nous avons des ressources incroyables consacrées à l’assistance et au rétablissement de la Covid-19. Si nous abordons cette reprise de la bonne manière, nous pouvons mieux reconstruire, en veillant à ce que les objectifs de développement durable et les autres programmes mondiaux connexes servent de modèle pour un monde plus résilient», a-t-il plaidé devant les participants à ce Forum.
«Alors que nous passons de la Décennie de la lutte contre la désertification à une nouvelle Décennie de restauration des écosystèmes, saisissons cette occasion pour renouveler notre engagement à créer un avenir plus équitable, où tous les peuples bénéficient d’une vie en harmonie avec la nature», a-t-il conclu.