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IRES : le Maroc doit renforcer son capital immatériel pour améliorer son positionnement international

IRES : le Maroc doit renforcer son capital immatériel pour améliorer son positionnement international

La neuvième édition du rapport du tableau de bord stratégique du positionnement du Maroc sur le plan international vient d’être publiée par l’Institut Royal des études stratégiques (IRES). Il s’agit d’un outil permettant de donner un aperçu du positionnement du Maroc sur le plan international dans les domaines politique, économique, social, culturel et environnemental, lit-on dans l’introduction de ce document de 190 pages publié en octobre 2021. Cette édition se distingue des précédentes par l’intégration de nouveaux indicateurs stratégiques, liés, notamment, à la sécurité globale, à la performance environnementale, à la qualité de la vie digitale et à la lutte contre le blanchiment d’argent, ainsi que des indicateurs relatifs à la pandémie de la Covid-19, ajoute-t-on.

 

Le tableau de bord, qui comprend plus de 200 indicateurs stratégiques classés selon les nouveaux domaines de veille prospective de l’IRES, est détaillé en plusieurs volets, dont «préserver la souveraineté alimentaire et énergétique et réussir la transition écologique de pays», «défendre l’intégrité territoriale du pays et renforcer sa résilience face aux menaces transnationales», «répondre aux besoins essentiels et aux aspirations des citoyens», «instaurer une nouvelle gouvernance repensée et sociétale et évoluer vers un état du “care”», «armer le pays contre les effets du changement climatique et les catastrophes naturelles», «assurer la transformation structurelle de l’économie marocaine et réussir l’émergence du pays», «renforcer le lien social et restaurer la confiance» et «progresser vers la société de la connaissance et de l’innovation».

 

L’analyse des résultats de la neuvième édition du tableau de bord stratégique met en évidence «la nécessité, pour le Maroc, de renforcer son capital immatériel pour en faire un levier de son positionnement international», souligne l’IRES, ajoutant que la crise liée à la pandémie de la Covid-19 a rappelé l’importance de changer d’état d’esprit en replaçant l’Humain et la Nature au centre de la question du développement, en assurant l’articulation entre l’échelle locale et mondiale et en accélérant la transformation digitale du pays. Les informations relatives aux différents indicateurs ont été recueillies à partir de sources variées, dont des organismes nationaux tels que le Haut Commissariat au Plan (HCP), les départements ministériels, l’Office des changes, ainsi que des institutions internationales telles que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI), l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII).

 

L’IRES a évolué en 2015 vers une veille stratégique et immersive avancée, de nature systémique et dynamique et en 2021 vers une veille prospective, avec une nouvelle grille de lecture comprenant cinq axes : la remise de l’Homme au centre du développement, la reconsidération du rapport de l’Homme à la nature, la planétarisation (articulation entre le local et le global), l’exponentialité (technologies disruptives) et la gouvernance. Elle comprend deux volets : l’un qualitatif et l’autre quantitatif, se matérialisant par le tableau de bord stratégique. n L.M.

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