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En s’exprimant sur la sélection d’Aymane Barkouk, qui avait été écarté pendant plusieurs mois (notamment au cours des qualifications pour la Coupe du Monde 2022), Vahid Halilhodzic a tenu à justifier ses choix, assurant que chaque convocation répond à une raison fondée. Ce point a mené le sélectionneur national à évoquer un sujet encore plus épineux: celui des pots-de-vin et des tentatives de corruption dans l’entourage de la sélection nationale.
Mercredi au Complexe Mohammed VI de Maâmora, le coach national a commencé par expliquer les raisons qui ont motivé la convocation d’Aymane Barkouk : “Quand je fais une liste, on me demande pourquoi des joueurs sont là … mais Je sais pourquoi je les ai appelé. Par exemple Barkouk, il joue très peu mais il joue dans l’équipe qui a gagné la Coupe d’Europe. Je sais pourquoi je l’ai appelé. Ou encore Munir, qui joue encore moins en Espagne, mais je sais aussi pourquoi je l’ai appelé … Dans mon esprit, il faut avoir le plus grand nombre de candidats pour la Coupe du Monde. Je dis donc aux joueurs qu’ils doivent être présents, autrement, ils ne seront pas là en Coupe du Monde. Je ne peux pas faire de cadeaux … Il y a des joueurs pour lesquels j’accepte les critiques, mais ils ne m’ont pas payé pour les appeler, hein !”.
Après avoir évoqué l’argent, Vahid Halilhodzic a immédiatement reconnu que certaines parties ont essayé de le soudoyer pour accéder à la sélection : “J’ai eu des propositions de certaines personnes qui m’ont dis : tu me fais jouer et je paye … comme tous les sélectionneurs au Monde. Mais c’est très cher, rassurez-vous, ils ne pourront pas me payer ! … On est en train de construire un groupe jeune qui pourrait gagner la Coupe du Monde … Mais si le groupe explose, vous n’avez aucune chance ! Nous avons des garçons magnifiques, ce qui compte vraiment c’est de préserver la santé de ce groupe. Nous devons vraiment croire en l’exploit, mais il faut aussi nous préparer pour cet objectif”. Ces révélations expliquent certainement les multiples attaques orchestrées à l’encontre du Franco-bosnien, qui a également confié que des personnes ont “payé beaucoup d’argent” pour le voir délogé de l’équipe nationale.
