Les contrats d'épargne en unités de comptes grimpent de 50% à fin mars 2022

Le marché de l’assurance et de la réassurance se porte relativement bien. À fin mars, les primes enregistrent une hausse de 4%, en glissement annuel, à 15,3 milliards de DH après une croissance de 8,9% en 2021. Lors des 3 premiers de l’année en cours, c’est la branche Non-Vie qui a tiré le marché vers le haut avec des primes en augmentation de 5,5% sur un an à 10,23 milliards de DH. Ce marché est dominé par l’automobile dont les primes s’apprécient également de 5,5% en un an pour atteindre 4,65 milliards de DH, dont 3,77 milliards pour la responsabilité civile (+5,6%). La tendance haussière concerne tous les segments de cette branche à l’exception des «acceptations», en chute de 16,4% à 59,9 millions de DH.

Les actifs de taux comptent pour 52% des placements

Dans la branche Vie, les primes ont évolué de seulement 1% à 5,06 milliards de DH. Et c’est toujours l’épargne qui joue le rôle de locomotive avec 3,68 milliards, malgré un repli de 2,1% sur un an. Cette tendance baissière concerne tous les segments de la branche, à l’exception des contrats investis en unités de comptes (+50% à 488,8 millions de DH). L’analyse de la structure des primes révèle qu’après l’automobile et l’épargne, le marché est également porté par les accidents corporels : +2% à 1,3 milliard de DH.

Les prestations payées ont, elles, totalisé 8,5 milliards de DH, en hausse de 17,3% sur un an. La branche Non-Vie représente un peu plus de la moitié (4,37 milliards de DH, en augmentation de 25,7% sur un an). Le reste, soit 4,14 milliards, est allé à l’assurance Vie, affichant une croissance de 9,6%. Les frais d’acquisition, pour leur part, s’alourdissent de 8,2% à 1,25 milliard de DH. Ils sont de 228,9 milliards dans la branche Vie (-3,8%) et de 1,02 milliard pour la Non-Vie (+11,4%). Par ailleurs, les frais de gestion augmentent de 3% à 1,21 milliard.
Enfin, les placements affectés atteignent 188,4 milliards de DH, en croissance de 1,3% en glissement annuel. Les actifs de taux comptent pour 52% des placements, suivis par les actifs actions (42%). L’immobilier, lui, pèse pour 3%.