Ayoub Al Amloud : «Petro Luanda a beaucoup évolué, il n’a rien à voir avec le groupe que le WAC avait affronté la saison dernière»

Le Matin : Comment vous sentez-vous après votre opération à la cheville ?
Ayoub Al Amloud : Ça va hamdoullilah. J’ai repris les entraînements en solo il y a quelque temps et récemment j'ai commencé à m’entraîner petit à petit avec le groupe. Je commence à toucher le ballon. J'ai de bonnes sensations. Le médecin m'avait fixé deux mois d'indisponibilité. Grâce à Dieu, j'ai repris les entraînements un peu plus tôt que la date fixée. Maintenant, il faut juste que je dépasse le blocage psychologique lié à la blessure. Il faut que je me prépare psychologiquement, mentalement et physiquement avant reprendre la compétition. Je n'ai pas de date fixe, mais grâce à Dieu, je suis sur la bonne voie.

La blessure est le moment le plus difficile pour un joueur de football, comment avez-vous vécu cette période ?
Les blessures font parties du lot quotidien des joueurs de football. Ma blessure est arrivée au mauvais moment, lors de la préparation de la Coupe arabe de la FIFA que j’ai ratée. Quand j’ai appris la nature de ma blessure et qu’il fallait passer sur le billard, je savais que je raterai aussi la Coupe d’Afrique des nations. C’est le destin. Cette période difficile est derrière moi. J'espère reprendre la compétition bientôt.

Le WAC a repris les éliminatoires de la Ligue des champions le weekend dernier. Comment avez-vous trouvé le groupe face à Sagrada Esperança et quelles sont les chances du club en Ligue des champions cette saison ?
Nous avons un groupe homogène et déterminé à réaliser de bonnes choses cette année. On a réalisé un excellent début de saison avec zéro défaite en phase aller de la Botola. On doit continuer sur la même voie et rester concentré, parce que nous avons des matchs difficiles en Ligue des champions avec des adversaires d’un grand calibre. On va tout faire pour rendre heureux notre public et aller le plus loin possible dans cette compétition.

La prochaine sortie du WAC en Ligue des champions sera face à Petro Luanda le weekend prochain. Un adversaire que vous connaissez puisque vous l’avez affronté la saison dernière. Comment voyez-vous cette opposition ?
J’ai suivi la rencontre Petro Luanda face au Zamalek qui s’est soldée par un match nul (2-2). Je peux vous dire que le Petro Luanda de cette saison n'a rien à voir avec l'équipe que nous avions affrontée la saison dernière. C’est une équipe qui a beaucoup évolué. On va rencontrer des difficultés avec eux. J’espère que le WAC sera à la hauteur et ramènera les trois points de Luanda.

Avant de se déplacer à Luanda, le WAC doit d’abord affronter le Rapide Oued Zem en Botola pour le compte de la 17e journée. Un duel des extrêmes entre le WAC, leader du Championnat, et la lanterne rouge. À priori, c’est un match à la portée du Wydad ?
Il ne faut sous-estimer aucun adversaire. Le Rapide Oued Zem peut surprendre le WAC. Les joueurs doivent répondre présents et prendre au sérieux leur adversaire afin d'enregistrer une nouvelle victoire. Le club a les moyens de s'imposer, à condition d'être sérieux et concentré du début du match jusqu'à la fin.