Le département communication de la Confédération africaine de football n'a pas attendu longtemps pour mettre fin à la polémique, orchestrée par Al Ahly et la Fédération égyptienne de football, concernant la finale de l'édition 2022 de la Ligue des champions. Estimant que la tenue de la finale au Maroc porte atteinte au principe de neutralité, Al Ahly et la EFA avaient demandé de délocaliser la finale au Sénégal, mais la CAF a immédiatement clos le débat, jeudi. «La CAF a reçu une lettre du ministère égyptien de la Jeunesse et des sports faisant référence à la demande de l'Association égyptienne de football (EFA) et d'Al Ahly SC, au sujet d'un terrain neutre pour la finale de la Ligue des champions TotalEnergies de la CAF... La CAF était obligée de respecter et de mettre en œuvre la décision prise par l'ancienne direction de la CAF en juillet 2019, à savoir que la finale de la Ligue des champions TotalEnergies soit une finale en match unique plutôt que l'habituelle finale en aller-retour.
La Confédération agit également selon les règles de la CAF et de la FIFA qui ne permettent pas de modifier les règles de la compétition une fois celle-ci entamée. Le Maroc et le Sénégal ont été les seuls pays à remplir les critères de candidature du pays hôte, après que la CAF a demandé à ses 54 associations membres de soumettre des candidatures pour accueillir la finale aller simple de la Ligue des champions de la CAF TotalEnergies. L'Égypte n'a pas soumis d'offre... La CAF a ensuite attribué la finale de la Ligue des champions de la CAF TotalEnergies au Maroc, après que le Sénégal a retiré sa candidature», précise la CAF dans son communiqué. L'instance africaine a souligné, en outre, que des discussions étaient actuellement en cours pour revenir à l'ancienne finale aller-retour pour déterminer le vainqueur de la Ligue des champions, plutôt qu'une finale en match unique.