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Diversifier les ressources financières de la Ligue nationale de football professionnel et surtout les accroître reste le sujet le plus urgent à traiter pour Abdeslam Belkchour, fraîchement élu à la tête de la Ligue en remplacement de Saïd Naciri, qui a démissionné de son poste à un an de la fin de son mandat. Jusqu’à présent, les ressources budgétaires de la Ligue proviennent, entre autres, des recettes provenant de la commercialisation des droits dont la Ligue et co-titulaire ou titulaire, les amendes infligées par les organes compétents, les dons et legs éventuels, dans les limites autorisées par la loi, et des subventions de la FRMF et de l’État.
En gros, le budget provient de la commercialisation des droits TV et des subventions de la FRMF. Mais cela reste insuffisant, puisque les droits TV n’apportent que 6 millions de DH par an à chaque club de la Botola Pro. Même le vainqueur n’empoche que la modique somme de 3 millions de DH. Des chiffres insignifiants, compte tenu des charges annuelles des clubs et du potentiel d’un championnat qui donne souvent des clubs champions d’Afrique. La majorité des clubs souffre de problèmes financiers chroniques. Belkchour devra donc trouver d’autres ressources financières pour alléger la crise financière qui pèse sur les clubs.
Mettre fin à la discorde sur la programmation
Abdeslam Belkchour doit aussi veiller à ce que la programmation de l’exercice 2022-2023 soit le plus équitable possible, pour éviter la grogne de certains clubs qui se sentent lésés. Son prédécesseur a toujours été montré du doigt, à tort ou à raison, pour avoir souvent privilégié les intérêts de son club. Belkchour devra donc se montrer le plus impartial possible pour le bien du football national et afin de ramener la sérénité dans la Botola. Belkchour devra aussi arrêter un début et une fin du championnat que tout le monde doit respecter, sans aucun report, quelle qu’en soit la raison.
