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Jeudi 28 Mars 2024
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Le coach de l'AS FAR, Da Cruz : les militaires «auraient dû tuer le match» à Bamako

Auteur d’un match nul (0-0) à Bamako, l’AS FAR mise désormais tout sur le match retour face au Djoliba AC, pour se qualifier à la phase de groupes de la Coupe de la Confédération. Pour l’entraîneur Fernando Da Cruz, les militaires «auraient dû tuer le match» sur la pelouse du stade du 26 mars. Le technicien est confiant, mais s’attend «à un match difficile» la semaine prochaine.

Le coach de l'AS FAR, Da Cruz : les militaires «auraient dû tuer le match»  à Bamako
Les coéquipiers d'Emmanuel Imanishimwe doivent s'imposer au match retour, sans encaisser de but.

Revenu avec un match nul (0-0) de son déplacement à Bamako, l’AS FAR peut nourrir des regrets. «Au bout de 3 minutes, on avait déjà deux grosses occasions et on aurait dû marquer à ce moment-là», confie Fernando Da Cruz après le match aller du barrage d’accès à la phase de groupes de la Coupe de la Confédération. Le technicien fait allusion à la double-occasion que rate Adam Ennafati devant les buts, avec à chaque fois des options ignorées par l’attaquant. Forcément, la balance a penché du côté de la formation de Bamako. «Ensuite, on a été en difficulté sur l’aspect athlétique (…) en première mi-temps parce qu’on perdait beaucoup de deuxièmes ballons et cette équipe [de Djoliba] nous a posé beaucoup de problèmes. Le côté gauche de Djoliba, avec un excellent Alou Doumbia, a été une véritable épine dans le pied des militaires.»
Après la pause, le rendement est nettement meilleur et les coéquipiers de Reda Slim ont plusieurs occasions de prendre un avantage décisif.

Mais quand l'AS FAR marquent au terme d’une action d’école, l’arbitre lève son drapeau, signalant un hors-jeu imaginaire. «L’arbitrage a été très compliqué, très mauvais, pour ne pas dire autre chose. Je pense que l’arbitrage a joué un rôle très important», estime le technicien. Tout reste donc à jouer dans une semaine au Complexe Moulay Abdellah, d’ores et déjà acquis à la cause des Militaires. Gare toutefois à l’excès de confiance. «On ne se sent pas qualifiés. C’est vrai que ce sera un avantage de recevoir [au match retour], mais on aurait pu gagner le match d'aujourd’hui. Pour l’instant, on n’a fait que la moitié du travail. On a un grand respect pour Djoliba, mais notre objectif est de nous qualifier.» Voilà qui promet pour le match retour.

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Berkane, le Sisyphe des coupes africaines

Encore une fois, la Renaissance de Berkane est condamnée à la «remontada» à domicile, pour se hisser en phase de groupes de la Coupe de la Confédération, dont elle est la championne en titre. Une entame de match désastreuse de la part des Orientaux a permis à l’US Monastir de marquer le seul but du match aller disputé en Tunisie. La suite de la rencontre est une représentation graphique du faux rythme imposé par les Tunisiens, qui gèrent le match comme ils l’entendent. Comme lors des matchs continentaux importants de son histoire, la RSB devra compter sur son public bouillant pour réussir un nouveau défi, remonter le score et rallier la phase de groupes. Mais la recette dont le principal ingrédient est «on va tout régler à la maison» n’est en rien un gage de pérennité.
 

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