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Ces précisions ont été livrées par la directrice générale de l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra, dans un entretien accordée à SnrtNews. La responsable indique que de nombreux travaux seront réalisés selon un calendrier précis. « En plus de l’évaluation et de la certification des ressources en gaz, la prochaine phase consiste à compléter les études de simulation des réservoirs en intégrant les données récupérées du puits Anchois-2, lancer les études d’ingénierie détaillées avec les études d’impact environnemental et les études d’implantation des canalisations pour une prise de décision finale d’investissement », explique Mme Benkhadra.
Concernant le potentiel découvert, la responsable souligne que la collecte en cours des données et leur analyse permettront d’évaluer le potentiel gazier à développer de cette zone. Toutefois, elle note que cette découverte pourrait être destinée à la production d’électricité via l’alimentation des centrales de Kenitra, Mohammedia, ou Tahaddart et à différents industriels dans la zone de Kénitra.
Pour rappel, l’ONHYM avait fait état, le lundi 10 janvier, de "résultats encourageants" du forage Anchois- 2. "Suite aux résultats encourageants des études géologiques et géophysiques, il a été décidé de forer le puits dénommé Anchois – 2, celui-ci est situé à 38 Km au large de la ville de Larache et à 87 Km de la ville de Kenitra. L’office notait également que les travaux de forage qui avaient démarré le 17 décembre 2021 ont atteint une profondeur finale de 2.512 m le 31 décembre. Et de préciser que l'interprétation préliminaire des données confirme "la présence d’une accumulation de gaz au niveau du puits Anchois – 2" sur une épaisseur nette totale de 100 m, répartie sur 6 zones, dont l’épaisseur varie de 8 à 30 m pour chacune.
