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Intégrité territoriale : Mohamed Mehdi Bensaïd veut renforcer les capacités de plaidoyer de la jeunesse partisane

Ayant la question de la diplomatie parallèle à cœur, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaïd, a invité les organisations de jeunesse affiliées aux partis politiques représentés au Parlement à une première réunion de concertation sur le sujet. L’objectif était de discuter des moyens susceptibles de renforcer l’encadrement et la formation des jeunes adhérents de ces jeunesses pour mieux défendre la première cause nationale lors des rencontres internationales.

Intégrité territoriale : Mohamed Mehdi Bensaïd veut renforcer les capacités de plaidoyer de la jeunesse partisane

Le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaïd, s’est réuni, jeudi, avec les représentants des différentes organisations de la jeunesse des partis politiques représentés au Parlement. Lors de cette réunion dont il a été l’instigateur, il y avait, selon nos informations, un seul point à l’ordre du jour : initier les concertations au sujet de l’encadrement et de la formation des jeunes membres des organisations de jeunesses sur le dossier de la diplomatie parallèle et la plaidoirie pour mieux défendre le dossier du Sahara sur le plan international. Une initiative d’autant plus importante que les jeunesses partisanes prennent part, de manière régulière, à des congrès et à des réunions internationaux où la question de l’intégrité territoriale est souvent évoquée.

Pour le responsable gouvernemental les organisations politiques de jeunes sont souvent présentes dans des congrès où ils sont confrontés à des situations où elles doivent défendre l’intégrité territoriale du Royaume et le bien fondé de son dossier. L’enjeu est donc de taille, puisqu’il s’agit d’examiner les meilleurs mécanismes pour assurer de l’encadrement et la formation aux adhérents de ces organisations politiques composées essentiellement de jeunes militants. Ainsi, apprend-on, les représentants des organisations de la jeunesse des partis politiques ne sont pas venus avec un cahier revendicatif, mais ont été invités à cette «première réunion de concertation» destinée à examiner les opportunités de coopération au sujet de la diplomatie parallèle.

La question de l’encadrement et de la formation était au centre des discussions.Le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication a également proposé, à cette occasion, que cette coopération puisse également bénéficier de l’aide du ministère des Affaires étrangères et de la coopération. Dans ce cadre, il est revenu sur le rôle à jouer par l’Institut national de la jeunesse et de la démocratie (INJD) en matière d’encadrement et de formation. Cette entité a pour mission, rappelons-le, de participer au renforcement des capacités des organisations de jeunesse partisanes. L’Institut a également comme objectif de concourir à la promotion de la conscience politique, la consolidation des valeurs de citoyenneté ainsi que le développement de l'esprit de leadership politique chez les jeunes. D’ailleurs, son conseil d'administration est composé de représentants des organisations de jeunesse affiliées aux partis politiques et des partenaires ainsi que des représentants du ministère de la Jeunesse.

C’est le conseil d’administration qui établit le programme annuel de formation et présente des propositions susceptibles de développer les prestations et les domaines d'intervention de l'institut. Il s’agit donc d’un cadre adéquat pour canaliser cette coopération entre les organisations politiques de jeunes et le département de la Culture. Par ailleurs, les représentants des organisations partisanes de jeunes ont saisi cette occasion pour aborder d’autres sujets, nous confie Rochdi Ramzi, qui a représenté la jeunesse istiqlalienne lors de cette réunion. «D’autres propositions ont été abordées en lien avec l’Instance nationale des jeunes, l’appui et le soutien des jeunesses partisanes, l’ouverture des maisons des jeunes aux organisations politiques de jeunes…», nous-a-t-il confié.

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