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Vahid Halilhodzic a été licencié non pas faute de résultats, comme c’est le cas souvent en football, mais «en raison des divergences de points de vue entre lui et la FRMF au sujet de la préparation idoine des Lions de l’Atlas pour la Coupe du monde Qatar 2022». Un coup dur pour le technicien franco-bosnien qui a reconnu que la décision de la FRMF l’a durement affecté : «Tout ce qui s’est passé m’a durement affecté», a-t-il commencé par dire.Vahid a même parlé de «la malédiction» qui le frappe pour la troisième fois de sa carrière, dès qu’il qualifie une sélection en Coupe du monde : «Suis-je maudit ? Selon les statistiques, je suis un des entraîneurs les plus titrés de l’histoire, mais bon, ça n’a pas l’air d’avoir d’importance. Ce n’est pas du sport. Je suis désolé que cela m’arrive pour la troisième fois de ma carrière, d’autant plus que je sais combien de travail et d’efforts j’ai consenti», a-t-il regretté.
Comme avec la Côte d’Ivoire en 2010 et le Japon en 2018, Vahid a fait les frais de son intransigeance et de ses rapports tendus avec certains joueurs qu’il n’a pas hésité à mettre au placard. «Je me fiche de ce que les gens vont penser de moi après ça. Je pouvais accepter tout ce qu’ils demandaient et rester, mais une fois qu’un entraîneur permet aux autres de décider qui jouera et qui ira à la Coupe du monde, alors il n’est plus entraîneur. Sa crédibilité devant les joueurs disparaît immédiatement.» Concernant la suite à donner à sa carrière, Vahid ne ferme aucune porte, y compris prendre sa retraite : «Je n’ai jamais eu autant d’offres. Trois ou quatre équipes nationales m’appellent, comme beaucoup de clubs, mais pour le moment, je veux d’abord me reposer. Tout peut arriver, y compris mettre fin à ma carrière», a-t-il précisé.
